Frère d’âme, David Diop
Frère d’âme est le second roman du maître de conférences à l’Université de Pau David Diop, paru en août aux éditions du Seuil.
La Grande Guerre. Alfa Ndiaye et Mademba Diop, deux tirailleurs sénégalais, se battent sous le drapeau français. Ce matin-là, quand le capitaine Armand siffle l’attaque, Mademba sort en courant de la tranchée et tombe quelques mètre plus loin, touché par un tir ennemi. A Alfa, son ami, il supplie de l’achever, tandis que ses entrailles se répandent dans la boue et que son sang fuit. Mais Alfa ne peut pas. Il ne peut pas tuer son ami. Malgré ses supplications, malgré ses pleurs. Trois fois Mademba le suppliera, mais Alfa résistera. Alfa résistera pour finalement voir son ami agoniser et mourir sous ses yeux. De ce jour, Alfa ne sortira pas indemne. Sa raison l’abandonnera. Une violence sourde qui dormait en lui s’échappe et c’est avec froideur qu’il tue sur le champ de bataille, semant le chaos et effrayant ses camarades.
Quel tour de force, quelle langue, quelle intrigue ! David Diop réussit, en 176 pages, à plonger son lecteur dans la folie de la Grande Guerre, du point de vue d’Alfa, transformé en boucher sanguinaire quand sa raison l’abandonne. Le texte est bref, violent, les mots résonnent telle une litanie, avec une prosodie parfaite. Alfa parle sans discontinuer, tentant de trouver une raison à ce qui anime son geste. Rongé par le remord de n’avoir pu abréger les souffrances de son ami, il s’égare dans les méandres de ses justifications. Évacué à l’Arrière après une mutilation de trop sur l’ennemi, il se plonge dans ses souvenirs, dans l’Afrique de son enfance, dans son histoire familiale et celle qui le relie à Mademba.
Un roman poignant, saisissant, haletant, difficile à lâcher. Une pépite, c’est certain, pour commencer cette rentrée littéraire.
Je n’ai pas aimé. Beaucoup de travail sur la langue et le style, pas assez sur l’histoire. Surtout la fin, que j’ai trouvée délirante. C’était mon premier roman de la rentrée et je me suis bien plantée ^^
Tant mieux si toi tu as accroché
Ah zut ! Alors que moi j’ai été embarquée dans cette intrigue et je l’ai dévorée en deux soirs ! Je viens de terminer aussi Trois fois la fin du monde de Sophie Divry et j’ai adoré aussi !
ah tiens, moi qui suis en plein dans la Grande guerre avec mes 3è… c’est « lisible » pour des jeunes? je n’ai jamais lu cet auteur !
Oui, sans problème. Le travail sur la langue est important (beaucoup de figures de style, une prosodie intéressante, des assonances, etc.) mais très accessible et le texte vraiment court. C’est la première fois que je lis et auteur aussi et je ne regrette pas une seconde !
Je n’ai pas aimé. Beaucoup de travail sur la langue et le style, pas assez sur l’histoire. Surtout la fin, que j’ai trouvée délirante. C’était mon premier roman de la rentrée et je me suis bien plantée ^^
Tant mieux si toi tu as accroché
Ah zut ! Alors que moi j’ai été embarquée dans cette intrigue et je l’ai dévorée en deux soirs ! Je viens de terminer aussi Trois fois la fin du monde de Sophie Divry et j’ai adoré aussi !
ah tiens, moi qui suis en plein dans la Grande guerre avec mes 3è… c’est « lisible » pour des jeunes? je n’ai jamais lu cet auteur !
Oui, sans problème. Le travail sur la langue est important (beaucoup de figures de style, une prosodie intéressante, des assonances, etc.) mais très accessible et le texte vraiment court. C’est la première fois que je lis et auteur aussi et je ne regrette pas une seconde !
Je n’ai pas aimé. Beaucoup de travail sur la langue et le style, pas assez sur l’histoire. Surtout la fin, que j’ai trouvée délirante. C’était mon premier roman de la rentrée et je me suis bien plantée ^^
Tant mieux si toi tu as accroché
Ah zut ! Alors que moi j’ai été embarquée dans cette intrigue et je l’ai dévorée en deux soirs ! Je viens de terminer aussi Trois fois la fin du monde de Sophie Divry et j’ai adoré aussi !
ah tiens, moi qui suis en plein dans la Grande guerre avec mes 3è… c’est « lisible » pour des jeunes? je n’ai jamais lu cet auteur !
Oui, sans problème. Le travail sur la langue est important (beaucoup de figures de style, une prosodie intéressante, des assonances, etc.) mais très accessible et le texte vraiment court. C’est la première fois que je lis et auteur aussi et je ne regrette pas une seconde !
Je n’ai pas aimé. Beaucoup de travail sur la langue et le style, pas assez sur l’histoire. Surtout la fin, que j’ai trouvée délirante. C’était mon premier roman de la rentrée et je me suis bien plantée ^^
Tant mieux si toi tu as accroché
Ah zut ! Alors que moi j’ai été embarquée dans cette intrigue et je l’ai dévorée en deux soirs ! Je viens de terminer aussi Trois fois la fin du monde de Sophie Divry et j’ai adoré aussi !
ah tiens, moi qui suis en plein dans la Grande guerre avec mes 3è… c’est « lisible » pour des jeunes? je n’ai jamais lu cet auteur !
Oui, sans problème. Le travail sur la langue est important (beaucoup de figures de style, une prosodie intéressante, des assonances, etc.) mais très accessible et le texte vraiment court. C’est la première fois que je lis et auteur aussi et je ne regrette pas une seconde !