La liste de mes envies, Grégoire Delacourt
La liste de mes envies est le second roman du publicitaire et écrivain Grégoire Delacourt paru en 2012 chez JC Lattès.
18 millions d’euros. C’est ce que gagne Jocelyne Guerbette, mercière à Arras, à la loterie. Mais face à cette somme, elle panique. Mariée à son amour de jeunesse, menant une existence faite de bonheurs simples autour de sa mercerie, Jocelyne craint de faire voler en éclat son équilibre. Pour le préserver, elle décide de cacher à tous cette nouvelle et de dresser une liste d’envies simples pour améliorer sa vie. Mais malgré cette décision, sa vie va connaître un tournant inattendu.
Difficile d’être passé à côté de ce roman. Entre l’engouement dont il a été la cible lors de sa sortie et sa récente adaptation cinématographique, La liste de mes envies fait partie de ces titres dont il est facile d’être écoeuré avant même de l’avoir ouvert.
Mais surfant sur la vague du je-le-lis-après-tout-le-monde-et-je-m’en-fiche, comme pour Nos étoiles contraires, j’ai décidé de me plonger, un soir après le boulot, dans ce court roman.
Et force est de reconnaître que j’ai passé un moment agréable. Rien de révolutionnaire dans l’intrigue mais celle-ci possède un côté cathartique intéressant. Le postulat de Grégoire Delacourt – l’argent ne fait pas le bonheur, bien au contraire – permet de conforter le lecteur dans une vie faite de simplicité et de bonheurs sans prétention. Et dans le climat économique actuel, ce type de discours possède un côté rassurant indéniable.
Cet aspect-là mis à part, ce roman ne laisse pas un souvenir impérissable. Les personnages sont simples, parfois caricaturaux, et le décor de la mercerie, s’il possède un potentiel intéressant, n’est pas développé assez pour que le lecteur puisse s’y projeter.
Enfin, Grégoire Delacourt use ici d’un style simple, qui n’a là encore rien de mémorable. De l’oralité, beaucoup, de la simplicité, surtout, pour coller au personnage de Jocelyne qui prend en charge la narration. Il manque quelque chose à la plume de Grégoire Delacourt pour offrir à ce texte un petit quelque chose d’attachant. C’est dommage.
J’aurais néanmoins passé un bon moment avec ce roman aux allures de conte… Mais son côté un peu trop lisse me fait craindre de ne pas en garder beaucoup de souvenirs.
D’autres avis : Antigone, Arieste, Cajou, Cathulu, Clara, CottageMyrtille, Jules, Liliba, Mrs Pepys, Mimipinson, Noukette, Natiora, Sophielit, etc.
Un bon moment.
Effectivement, un roman simple, juste, sans prétention.
Le film ne me tente pas, car je n’imaginais pas ce genre de personnage….
Moi non plus. Surtout le personnage de Jo, le mari de Jocelyne. Marc Lavoine est trop charismatique pour ce rôle !
Je l’avais trouvé bourré de clichés et je m’étais promis de ne plus jamais relire cet auteur. Va savoir pourquoi, son roman à paraître à la rentrée, visiblement très différent, me tente beaucoup, comme quoi…
Je te comprends, ça m’arrive aussi ! Bon, vu que je viens à peine de lire celui-ci, je ne pense pas succomber à l’appel de son dernier roman à la rentrée.^^
J’avoue que je me suis un peu ennuyée sur la fin. Le livre n’est pas long mais j’ai trouvé qu’il y avait quand même des longueurs. Je suis d’accord en ce qui concerne le style de l’auteur, il manque quelque chose de chaleureux. Par contre, c’est le genre d’histoire que je vais bien apprécier en film.
Et bien justement, de mon côté, je doute d’apprécier cette histoire en film. Pourtant, je suis d’ordinaire beaucoup plus tolérante sur la question de la mièvrerie avec les films mais là, je crains de m’ennuyer.
je l’ai lu moi aussi ou plutôt « écouté » et j’ai été déçue, ça m’a agacée toute cette mièvrerie…
Comme je te comprends…
De toute façon, je gagne autant, je fais comme tout le monde, j’encaisse!
C’est surtout glauque… sa relation avec son mari est parfaitement sordide, et j’avoue que ça m’a beaucoup dérangée. De telles choses existent certainement dans la réalité, mais je considère la littérature comme un moyen de décoller du moche, non d’y sauter à pieds joints.
Très belle façon d’exprimer le fond de ma pensée. J’ai été déroutée par cette relation malsaine au possible et j’ai refermé ce roman avec une sensation indéfinissable.
Lu sans pour autant en garder un souvenir des plus marquants.
Son souvenir s’efface déjà de ma mémoire, c’est dire…
Non, il n’y a rien à faire, il ne me tente pas. Ni en film, d’ailleurs.
C’est pas bien grave !
Vite lu, aussitôt oublié, même pas chroniqué. Du même auteur, j’ai nettement préféré l’écrivain de la famille, sans toutefois crier au chef d’œuvre. J’aurais bien été voir le film (la liste de mes envies), mais les échos que j’ai eus n’étaient guère positifs…
Ça ne m’étonne pas… Je ne sais même pas si j’ai envie de réitérer l’expérience avec cet auteur… :S
Je n’ai pas aimé, bourré de clichés, il nous prend pour des « quiches »;
C’est vrai que les clichés sont nombreux !!
La fin de ton billet me rappelle pourquoi je n’ai toujours rien acheté de cet auteur : peur du « bien mais sans plus »
Alors continue à t’abstenir.
Peut-être parce que j’en avais entendu tant de bien ,j’ai été sacrément déçue par ce roman, qui m’a mêle agacée par moments (surtout la fin).
Je te comprends tout à fait !
Oh, quelle jolie coïncidence, Soukee ! J’ai moi aussi découvert ce livre en ce début d’été ; et j’ai passé, comme toi, un bon moment. Bonne suite de vacances !
Oh c’est chouette… Je te souhaite une belle suite de vacances à toi aussi Fondant. Bisous !!
Un bon moment.
Effectivement, un roman simple, juste, sans prétention.
Le film ne me tente pas, car je n’imaginais pas ce genre de personnage….
Moi non plus. Surtout le personnage de Jo, le mari de Jocelyne. Marc Lavoine est trop charismatique pour ce rôle !
Je l’avais trouvé bourré de clichés et je m’étais promis de ne plus jamais relire cet auteur. Va savoir pourquoi, son roman à paraître à la rentrée, visiblement très différent, me tente beaucoup, comme quoi…
Je te comprends, ça m’arrive aussi ! Bon, vu que je viens à peine de lire celui-ci, je ne pense pas succomber à l’appel de son dernier roman à la rentrée.^^
J’avoue que je me suis un peu ennuyée sur la fin. Le livre n’est pas long mais j’ai trouvé qu’il y avait quand même des longueurs. Je suis d’accord en ce qui concerne le style de l’auteur, il manque quelque chose de chaleureux. Par contre, c’est le genre d’histoire que je vais bien apprécier en film.
Et bien justement, de mon côté, je doute d’apprécier cette histoire en film. Pourtant, je suis d’ordinaire beaucoup plus tolérante sur la question de la mièvrerie avec les films mais là, je crains de m’ennuyer.
je l’ai lu moi aussi ou plutôt « écouté » et j’ai été déçue, ça m’a agacée toute cette mièvrerie…
Comme je te comprends…
De toute façon, je gagne autant, je fais comme tout le monde, j’encaisse!
C’est surtout glauque… sa relation avec son mari est parfaitement sordide, et j’avoue que ça m’a beaucoup dérangée. De telles choses existent certainement dans la réalité, mais je considère la littérature comme un moyen de décoller du moche, non d’y sauter à pieds joints.
Très belle façon d’exprimer le fond de ma pensée. J’ai été déroutée par cette relation malsaine au possible et j’ai refermé ce roman avec une sensation indéfinissable.
Lu sans pour autant en garder un souvenir des plus marquants.
Son souvenir s’efface déjà de ma mémoire, c’est dire…
Non, il n’y a rien à faire, il ne me tente pas. Ni en film, d’ailleurs.
C’est pas bien grave !
Vite lu, aussitôt oublié, même pas chroniqué. Du même auteur, j’ai nettement préféré l’écrivain de la famille, sans toutefois crier au chef d’œuvre. J’aurais bien été voir le film (la liste de mes envies), mais les échos que j’ai eus n’étaient guère positifs…
Ça ne m’étonne pas… Je ne sais même pas si j’ai envie de réitérer l’expérience avec cet auteur… :S
Je n’ai pas aimé, bourré de clichés, il nous prend pour des « quiches »;
C’est vrai que les clichés sont nombreux !!
La fin de ton billet me rappelle pourquoi je n’ai toujours rien acheté de cet auteur : peur du « bien mais sans plus »
Alors continue à t’abstenir.
Peut-être parce que j’en avais entendu tant de bien ,j’ai été sacrément déçue par ce roman, qui m’a mêle agacée par moments (surtout la fin).
Je te comprends tout à fait !
Oh, quelle jolie coïncidence, Soukee ! J’ai moi aussi découvert ce livre en ce début d’été ; et j’ai passé, comme toi, un bon moment. Bonne suite de vacances !
Oh c’est chouette… Je te souhaite une belle suite de vacances à toi aussi Fondant. Bisous !!