Agatha Raisin T.16 Jamais deux sans trois, M.C. Beaton

Jamais deux sans trois est le seizième tome des aventures d’Agatha Raisin, la déctective imaginée par la regrettée M.C. Beaton. Il est paru chez Albin Michel en 2019.

Agatha s’ennuie : son agence de détectives n’a pas pris la tournure qu’elle espérait et la dynamique détective est contrainte d’enquêter sur des disparitions d’animaux et des fugues d’adolescents. Ainsi, quand Robert Smedley lui demande d’enquêter sur la prétendue infidélité de sa femme, Agatha saute sur l’occasion d’honoraires grassement payés. Mais son enquête prend vite un nouveau tournant et Agatha se retrouve rapidement avec trois meurtres à élucider.

Ouvrir un Agatha Raisin, c’est s’assurer de passer un bon moment, sans prise de risque, avec des personnages caustiques et des enquêtes plus ou moins bien ficelées. Je le dis régulièrement mais M.C. Beaton était prolifique mais toutes ses séries ne se valent pas, et surtout, tous ses tomes ne sont pas égaux. Il y a des hauts et des bas, notamment dans la série des Agatha Raisin, certains tomes frôlant l’invraisemblance, mais c’est toujours avec plaisir que je les lis.

Celui-ci ne déroge pas à la règle avec une intrigue un peu prévisible et un schéma narratif qui sent le réchauffé, mais j’ai quand même passé un bon moment. Pourquoi, me direz-vous ? Parce que, comme je le disais plus haut, ouvrir un Agatha Raisin, c’est s’assurer d’une lecture sans risque émotionnel, avec une héroïne aussi attachante qu’agaçante, des personnages secondaires certes un peu caricatural mais jamais horrifiants, et des intrigues un peu éculé mais qui font comme un doux ronron. C’est rassurant, divertissant, et en ces temps parfois compliqués, ça fait du bien (j’ai notamment lu beaucoup d’Agatha Raisin pendant le premier confinement, alors que ma fin de grossesse était compliquée). Bref, une lecture prévisible mais qui fait toujours du bien, pour une belle plongée dans les Cotswolds.