La Tour noire, Louis Bayard
Présenté comme « le meilleur thriller de l’année « par le Washington Post et encensé par la critique Outre-Atlantique, La Tour noire est le second roman du journaliste américain Louis Bayard publié en France.
Paris, 1818. Hector Carpentier, étudiant en médecine, est accusé du meurtre d’un homme qu’il n’a jamais vu. Dans la poche de la victime, le nom et l’adresse du jeune étudiant sont inscrits sur un papier. Appréhendé par le célèbre Vidocq, le jeune homme est embarqué à son insu dans une intrigue politique haletante. Alors que le contexte politique et social du pays est trouble, certains semblent douter du décès du Dauphin, Louis XVIII, à la prison du Temple…
Cette lecture m’a déroutée dès les premières pages par son style. A mi-chemin entre le témoignage et la confession, le début du roman m’a vraiment surprise. Le narrateur – Hector Carpentier – s’adresse directement au lecteur, procédé que je déteste, tant il empêche de s’immerger complètement dans l’intrigue. Le héros raconte donc son histoire à un « vous » qui n’est autre que le lecteur. Le roman alterne entre cette confession du héros et un autre narrateur (dont on apprend au fil de la lecture l’identité) qui relate les conditions d’un détenu dans une prison.
Passé cette première impression peu encourageante, j’ai été agréablement surprise par cette lecture. Car malgré cet effet de style qui m’a dérangée, je suis néanmoins rentrée dans ce roman tant l’auteur déploie de connaissances intéressantes sur cette période. A partir d’un point trouble de l’Histoire – la mort présumée du jeune Dauphin dans sa geôle sans que l’on ait retrouvé sa dépouille – Louis Bayard brode une fiction haletante au rythme trépidant. L’intrigue est bien construite, les personnages sont certes peu esquissés mais sans être caricaturaux (notamment Vidocq) et le rythme rapide. Malgré une fin un peu rocambolesque et qui aurait mérité, peut-être, un développement plus important, j’ai passé un bon moment avec ce roman.
Je remercie et Les Éditions Le Cherche-midi pour cette lecture reçue dans le cadre d’un partenariat.
Je suis justement en train de le lire, et pour l’instant j’accroche bien ! Ouf, tu n’en dis pas trop sur la fin
finalement il n’a pas l’air si génial que ça… tout du moins pas autant que le prétend le Washington post
@Neph : Non, t’inquiètes ! Hors de question de spoiler quoi que ce soit dans mes billets, c’est pas drôle… Bonne lecture ! @Anne Sophie : Non, c’est sûr. C’est toujours accrocheur de voir ça, mais je me méfie souvent de ce genre de distinction… surtout quand l’auteur est journaliste dans ledit journal !
Je l’ai dans ma PAL, mais pour le moment je suis plus portée sur les livres jeunesse.
Eh bien moi, je me suis plutôt ennuyée, je m’attendais à quelque chose de bien plus original…
Je ne suis pas vraiment tentée mais il faut dire que je viens de finir l’excellentissime L’âme du mal de Chattam…
@Leiloona : Tu as bien raison ! @Ys : C’est vrai que l’originalité n’est pas forcément au rendez-vous mais j’ai quand même passé un bon moment.
@Véro : Ah… Je te comprends ! Même si je n’ai jamais lu M. Chattam
J’ai aimé aussi. Pas un coup de coeur mamis ça m’a plu en général!
@Karine : Même sentiment que toi : pas un coup de coeur, mais un bon moment quand même !