Les neuf Dragons, Michael Connelly
Et dire que Les neuf Dragons est le premier roman de Connelly que je lis… Et dire que Connelly est un écrivain américain majeur du roman policier actuel… Et dire que d’ordinaire, le roman policier américain me laisse de marbre… Il y a donc bien un début à tout ! (pour ceux qui étaient sceptiques)
Pour ceux qui comme moi ont besoin d’une piqûre de rappel, Michael Connelly (à ne pas confondre avec John Connolly, écrivain aussi, mais irlandais cette fois), est un écrivain américain de renom, né en 1956 dont les romans sont très médiatisés, et certains, comme Créances de Sang, ont été adaptés au cinéma (en l’occurrence par notre cher Clint Eastwood pour ledit roman). Son héros récurrent est un inspecteur de police de L.A., Harry Bosch, dont on suit les aventures pour la quatorzième fois dans cet opus qui sort le 5 mai.
Los Angeles. Harry Bosch et son coéquipier attendent désespérément une affaire intéressante qui les sortirait de leur torpeur. Lorsqu’ils sont envoyés sur un meurtre par balle dans le quartier chinois, ils ne se doutent pas que leur intérêt va s’éveiller très rapidement. En effet, la victime subissait une sorte de racket de la part de gangs et Harry Bosch décide de tout mettre en oeuvre pour élucider l’affaire. Mais quand sa fille, qui réside à Hong-Kong avec son ex-femme, est kidnapée, l’affaire prend une toute autre tournure.
Attention, je vous préviens d’ores et déjà : quand on ouvre ce roman, on ne le lâche plus ! J’en ai fait la douce expérience en le lisant en une journée (merci toutefois les transports parisiens !)
Non seulement l’intrigue démarre en trombe, mais elle est ficelée avec brio et totalement imprévisible, et tout est fait pour que le lecteur sente monter progressivement une angoisse insoutenable. Si l’affaire des triades (une sorte de protection monnayée) est intrigante et originale, elle sert surtout de point de départ à la véritable intrigue centrée sur la relation qu’entretient le héros avec sa fille.
Le kidnapping de celle-ci survient très vite et Michael Connelly entraîne son lecteur dans une course-poursuite haletante digne d’un film ! L’identification au héros est grande (qu’on soit parent ou pas, la preuve avec moi) et permet au suspense de croître au fil des pages.
Bref, une lecture à couper le souffle, à faire fuir le sommeil, à accélérer le rythme cardiaque et, surtout, un auteur à découvrir si, comme moi, vous étiez passé à côté !
Un grand merci à et aux pour ce roman policier reçu dans le cadre du Jury Policier 2011.
Waouh !! Pour un article élogieux, cela en est un !! Et ce n’est pas le premier avis positif que je lis mais je m’essaierais bien « Le poète » d’abord car je n’ai encore jamais lu cet auteur !!
Oh! Soukee tu m’as presque fendu le cœur en écrivant que tu n’avais encore jamais lu de Michael Connelly mais je te pardonne car tu as aimé. Hyeronimus dit Harry est un de mes flics favoris même si parfois l’auteur en met un peu trop.
Connelly, je l’aime d’amouououour !! Ahem. *smiley tout rouge*
toujours pas lu cet auteur dont j’ai un roman dans ma pal depuis plusieurs années… oubli à réparer!
J’fais comment.. … moi qui chope au passage de tes billets des lectures qui vont me séduire ? J’fais comment, moi, la rurale… qui compte sur Amaz…. pour acheter des ouvrages qui sont, soudainement, en rupture de stock ? Est-ce ta faute ? aurais-tu fait une promo qui aurait vidé les étagères de la librairie virtuelle ? Bon ! Mon mari me l’a commandé, ce polar… alors, je vais patienter le temps qu’il faudra. Des bisous, ma Soukee. PS – il faudra que je te raconte mon émotion à la lecture du dernier livre que j’ai acheté – GRÂCE À… Lire la suite »
@Anne : Je te comprends bien, j’aurais fait comme toi et essayé « Le poète » ou « Créances de sang » d’abord si je n’avais pas eu cette opportunité. Mai en tout cas, je suis ravie de te donner envie de découvrir cet auteur ! @Le Papou : Ah… Désolée… Il y en aura toujours qu’on n’aura pas lus… Mais pour Connelly maintenant, c’est fait, je suis intronisée dans le cercle des lecteurs-amateurs ! Rassuré ? @Olivia : J’ai souvent entendu ce genre de réaction avec cet auteur ! :p @Choupynette : Ah oui, fais le remonter dans ta PAL quand tu as… Lire la suite »
C’est le problème avec cet auteur : une fois son livre ouvert, on ne peut plus le lâcher.
@Alex-Mot-à-Mots : J’en ai fait la belle expérience avec celui-ci !