Contrecoups, Nathan Filer
Contrecoups est le premier roman du britannique Nathan Filer paru en août pour la rentrée littéraire aux Éditions Michel Lafon. Lauréat du Prix Costa qui récompense le meilleur livre de l’année en Grande-Bretagne, Contrecoups est directement inspiré de l’expérience en hôpital psychiatrique de Nathan Filer durant dix ans, en qualité d’infirmier.
Matthew, dix-neuf ans, est hanté par la mort de son frère, Simon, survenue dix ans auparavant. N’ayant jamais pu dépasser la culpabilité qui le hante, Matthew souffre désormais de schizophrénie et se débat avec cette maladie.
Pour exorciser celle qu’il compare à un serpent, Matthew s’exprime à travers des écrits, des dessins. Pour raconter son passé, cette nuit terrible où tout a basculé, l’après. Après la mort de Simon. Après ce vide laissé derrière lui et qui a ouvert la voie au chagrin de ses parents. Ce moment où il a perdu pied, à l’adolescence. Et puis son quotidien, en centre de jour, dans un hôpital psychiatrique. Matthew nous raconte son histoire, sans faux-semblant ni hypocrisie.
Voilà un des premiers romans noté lors de mon repérage de rentrée littéraire et que j’avais hâte de découvrir. Je pressentais une grande émotion lors de cette lecture, une narration à la première personne qui allait me prendre à la gorge et m’entraîner dans un tourbillon intime dont je ne ressortirais pas indemne, un roman que je ne pourrais lâcher tant le sujet, dur, allait me hanter et me tenir en haleine jusqu’à la dernière page.
Mais non. Rien de rien. Je suis restée complètement de marbre face à cette histoire pourtant intéressante et accrocheuse et j’ai tourné les pages avec une lassitude grandissante, étonnée de ne pas être touchée par cette intrigue.
Matthew ne m’a pas émue avec son drame familial et sa lente plongée dans la maladie, ni l’histoire de son frère trisomique, et sa mort aussi bête que tragique. Malgré une narration en je, l’ensemble est froid, distancié et n’a fait naître aucune émotion en moi. Je n’ai pas été mal à l’aise à l’évocation cynique par Matthew de son quotidien en hôpital psy, ni n’ai éprouvé une quelconque tristesse lors de la description de son mal-être après le décès de son frère. Rien.
Alors certes, allez-vous me rétorquer, ce n’est pas parce que je ne pleure pas toutes les larmes de mon corps en lisant ce roman qu’il n’est pas bon. Soit. Mais pour ma part je suis restée spectatrice passive de ce drame, pas concernée une seconde par ces personnages si peu consistants. Même Matthew, protagoniste principal, demeure un personnage flou auquel il est difficile de s’attacher. Le fait qu’il prenne en charge la narration ne permet pas d’objectivité quant à sa personnalité mais le tout semble se résumer à sa schizophrénie et à son travail de deuil. Le traitement même de la maladie est rapide – puisque pris en charge par celui qui en souffre – et n’offre pas de point de vue intéressant sur la question.
Bref. Si le roman possède une originalité dans son traitement à la première personne, la magie n’a pas opéré pour moi. Une première lecture de cette rentrée littéraire à côté de laquelle je suis complètement passée, c’est indéniable.
D’autres avis, beaucoup plus enthousiastes : Azilis, Cajou, Dup et Radicale ne sont pas sorties indemnes de cette lecture.
Je tiens néanmoins à remercier les éditions et pour ce roman reçu dans le cadre de l’opération Masse Critique.
dommage, j’aimais la couverture
Ce n’est que mon avis… Beaucoup sont enthousiastes sur ce roman (jette un œil aux liens vers les autres blogueurs si tu veux d’autres points de vue !)
Je n’en faisais pas une priorité, tant mieux j’ai envie de dire
Bon bein voilà…
Tu en attendais trop, sans doute.
Peut-être, en effet…
Je l’avais repéré aussi mais tu me refroidis un peu ;0) Mais bon, ce n’est pas dramatique vu tout ce qui s’est rajouté sur ma PAL ces derniers jours ;0) Tiens au fait, feras tu le RAT avec nous ce week end ??!! Ce serait chouette ;0)
Désolée… Mais visiblement il a quand même séduit un grand nombre de lecteurs. Pour le RAT ce weekend je vais voir. J’en ai très envie mais j’ai aussi de grandes envies de couture (une virée aujourd’hui au marché Saint Pierre m’a fait craquer pour de chouettes tissus) et puis le beau soleil qui règne en ce moment me donne des envies de balades automnales dans les rues parisiennes… A voir… Parce que, quand même, tu me donnes bien envie !^^ Bisous
Brrrr, non le thème ne me tente pas. Trop dur pour moi .
Oui, c’est un thème assez dur…
Tu n’auras pas besoin de me le prêter!
Finalement non…
Je comprends tes réticences. Mon billet en ligne demain
Je file le voir illico !
dommage, j’aimais la couverture
Ce n’est que mon avis… Beaucoup sont enthousiastes sur ce roman (jette un œil aux liens vers les autres blogueurs si tu veux d’autres points de vue !)
Je n’en faisais pas une priorité, tant mieux j’ai envie de dire
Bon bein voilà…
Tu en attendais trop, sans doute.
Peut-être, en effet…
Je l’avais repéré aussi mais tu me refroidis un peu ;0) Mais bon, ce n’est pas dramatique vu tout ce qui s’est rajouté sur ma PAL ces derniers jours ;0) Tiens au fait, feras tu le RAT avec nous ce week end ??!! Ce serait chouette ;0)
Désolée… Mais visiblement il a quand même séduit un grand nombre de lecteurs. Pour le RAT ce weekend je vais voir. J’en ai très envie mais j’ai aussi de grandes envies de couture (une virée aujourd’hui au marché Saint Pierre m’a fait craquer pour de chouettes tissus) et puis le beau soleil qui règne en ce moment me donne des envies de balades automnales dans les rues parisiennes… A voir… Parce que, quand même, tu me donnes bien envie !^^ Bisous
Brrrr, non le thème ne me tente pas. Trop dur pour moi .
Oui, c’est un thème assez dur…
Tu n’auras pas besoin de me le prêter!
Finalement non…
Je comprends tes réticences. Mon billet en ligne demain
Je file le voir illico !