Le protectorat de l’ombrelle T.1 Sans âme, Gail Carriger
Londres, époque victorienne. Miss Alexia Tarabotti est un cas désespérée pour sa famille : vieille fille de vingt-cinq ans sans perspective d’union à l’horizon, elle joue au chaperon pour ses demi-soeurs cadettes au potentiel plus élevé. Mais ce que ses proches ne savent pas c’est qu’Alexia n’est pas tout à fait ordinaire : la jeune femme n’a en effet pas d’âme, elle fait partie des paranaturels et possède le don d’annuler ceux des autres. A son contact, vampires, loup-garous et consorts perdent leurs attributs et redeviennent humains. Ainsi, lorsqu’elle est attaquée à un bal privé par un vampire qui semble ignorer ses capacités et qu’elle tue celui-ci accidentellement, les choses se compliquent. La Reine Victoria dépêche sur place Lord Maccon, un loup-garou écossais au tempérament ardent. Alors que les relations entre eux sont incendiaires, des disparitions inquiétantes sont signalées. Miss Alexia Tarabotti et Lord Maccon vont devoir collaborer pour démêler l’affaire.
Voilà un roman vers lequel je ne me serais jamais tournée il y a peu. La bit-lit et moi, on est loin d’être copines… Mais depuis que j’ai suivi un MOOC sur la Fantasy, j’ouvre mes horizons littéraires et sors de ma zone de confort pour partir à la découverte d’autres genres. Et autant dire que la période d’Halloween est parfaite pour ce type de lecture aux relents de vampires et de loups-garous…
Dès la couverture, le ton est donné : l’époque victorienne – rendue furieusement glamour par l’allure du personnage et le rose Barbie du titre – sera le théâtre de ces jeux de pouvoir dont Miss Alexia Tarabotti sera l’héroïne à l’ombrelle ravageuse. L’intrigue possède un fonctionnement assez classique mais avance à bon pas, portée par des premiers chapitres assez déroutants et rythmés offrant un avant-goût de l’ensemble. L’écriture est cinématographique et très visuelle et le décor assez soigné pour permettre au lecteur de s’imaginer le contexte de l’intrigue. Ce premier tome augure un univers riche dont l’auteure semble posséder toutes les ficelles. Il n’y a rien de tel qu’un univers bien construit dans lequel le lecteur a envie de se glisser. J’espère que le contexte historique sera mieux exploité par la suite, car l’époque victorienne et ses codes sont une toile de fond qui possède de beaux avantages pour une intrigue telle celle-ci.
Petit bémol en revanche pour la galerie de personnages éclipsée par le duo formé par Miss Alexia Tarabotti et Lord Maccon. L’auteure a soigné leur psychologie au détriment des personnages secondaires qui peuplent l’univers de façon quasi fantomatique. Difficile d’exister à côté de ces deux personnages charismatiques au tempérament fort ! Mais j’espère que la suite permettra de rééquilibrer l’ensemble.
Enfin, et encore je ne suis pas spécialiste du genre, mais le style de l’auteur est soigné et confère à l’ensemble une qualité loin des clichés du genre. Si l’intrigue amoureuse est assez cousue de fil blanc, il n’en demeure pas moins qu’elle est bien amenée et assez addictive (c’est rare que je sois tenue en haleine par une histoire d’amour et que je veuille à tout prix retrouver le couple naissant au fil des chapitres mais c’est exactement ce que j’ai ressenti avec ces pages). Elle se fond avec l’intrigue principale avec finesse et les deux coexistent en bonne intelligence.
Entre steampunk et romance aux faux-airs de pastiche d’Orgueil et Préjugés, entre bit-lit qui échappe aux clichés du genre et roman fantastique, Le Protectorat de l’ombrelle est un pur divertissement bourré de charme auquel je n’ai pas résisté bien longtemps. Deux jours de lecture et c’était bouclé ! Heureusement que la suite m’attend au chaud dans mon Kindle… Et même si c’est la troisième fois en peu de temps que je le dis (avec Miss Peregrine et les enfants particuliers et La Prophétie de Glendower), c’est rare que les séries me donnent envie de poursuivre. Ces trois-là sont donc de belles découvertes !
D’autres avis de lecteurs : Dup, Galleane, Karine:), Lou, Patacaisse, Plume de Cajou, Radicale, Syl., Vilvirt, etc.
Voilà ma quatrième et dernière participation au Challenge Halloween organisé par Hilde et Lou.
Sur mes étagères celui-là, depuis un moment en plus !
Héhé, sors-le quand tu peux, je suis certaine que tu vas passer un agréable moment bien divertissant !
Il est dans ma PAL depuis très longtemps celui-ci. On le voyait beaucoup sur les blogs et puis il a complètement disparu mais ton avis le fait remonter à la surface de ma mémoire
Héhé… C’est vrai qu’à un moment c’était l’overdose et puis plus rien depuis quelques temps. C’est une bonne idée de le sortir de ta PAL un de ces quatre : lecture détente garantie !
Un jour, j’essaierai pt’être . Happy Halloween+1 jour !!
Et ca serait une bonne idée ! Happy Halloween +1 jour toi aussi !
Même si la couverture est tentante cette lecture ne me donne vraiment pas envie. On dirait que l’héroïne a aussi quelque chose de Maisie Dobbs.
Chacun son style^^ Perso, la couverture m’a fait fuir avant de revenir sur mes pas. Et je ne regrette pas une seconde : l’Angleterre victorienne est le théâtre d’une intrigue rudement bien menée et le parallèle avec Jane Austen est bien présent. Je me suis régalée !
Je l’ai déjà vu passer plusieurs fois. Un jour je me lisserait tenter.
Et ça sera une bonne idée !
Sur mes étagères celui-là, depuis un moment en plus !
Héhé, sors-le quand tu peux, je suis certaine que tu vas passer un agréable moment bien divertissant !
Il est dans ma PAL depuis très longtemps celui-ci. On le voyait beaucoup sur les blogs et puis il a complètement disparu mais ton avis le fait remonter à la surface de ma mémoire
Héhé… C’est vrai qu’à un moment c’était l’overdose et puis plus rien depuis quelques temps. C’est une bonne idée de le sortir de ta PAL un de ces quatre : lecture détente garantie !
Un jour, j’essaierai pt’être . Happy Halloween+1 jour !!
Et ca serait une bonne idée ! Happy Halloween +1 jour toi aussi !
Même si la couverture est tentante cette lecture ne me donne vraiment pas envie. On dirait que l’héroïne a aussi quelque chose de Maisie Dobbs.
Chacun son style^^ Perso, la couverture m’a fait fuir avant de revenir sur mes pas. Et je ne regrette pas une seconde : l’Angleterre victorienne est le théâtre d’une intrigue rudement bien menée et le parallèle avec Jane Austen est bien présent. Je me suis régalée !
Je l’ai déjà vu passer plusieurs fois. Un jour je me lisserait tenter.
Et ça sera une bonne idée !