Au revoir là-haut, Pierre Lemaître, Christian de Metter
Paru en septembre 2015 chez Rue de Sèvres, Au revoir là-haut est l’adaptation du roman éponyme de Pierre Lemaître.
1918, derniers jours dans les tranchées. Albert Maillard, manque de mourir enseveli dans un trou d’obus, est sauvé de justesse par Edouard Péricourt. Mais celui-ci prend une balle dans la tête et ressort défiguré du conflit. Refusant de revoir sa famille, Edouard, le fils de bonne famille, est pris en charge par Albert, modeste comptable. Edouard imagine alors une grande arnaque pour leur permettre de recommencer une nouvelle vie ailleurs.
Impossible de passer à côte de ce roman de Pierre Lemaître, mais c’est pourtant ce que j’ai fait. Et pour une fois – c’est assez rare pour le noter – j’ai préféré commencer par l’adaptation que par le roman originel. Christian De Metter nous plonge dans l’ambiance dès la première planche, dans les tranchées. Même si l’intrigue ne s’attarde pas sur la fin de la guerre mais se centre sur l’après, le ton est donné dès la première planche.
J’avais adoré son trait dans Shutter Island et j’ai retrouvé avec plaisir ces dessins minutieux aussi soignés pour les personnages que pour les décors. Les tons sont doux, un peu délavés, comme si l’on regardait de vieilles photos, et le Paris d’après-guerre est très bien rendu. L’auteur a rendu avec beaucoup de pudeur et de respect la défiguration d’Edouard et traite le sujet avec beaucoup de douceur, malgré la douleur.
L’intrigue de Pierre Lemaître est magnifique. L’histoire d’amitié entre ces deux personnages que tout oppose – de la condition sociale aux idées – est très émouvante.
Bref, une réussite totale que cet album qui allie la plume de Pierre Lemaître au trait de Christian De Metter.
Cette semaine, c’est Moka qui nous accueille chez elle et rassemble les billets des amoureux des bulles !
J’avais beaucoup aimé !
Ça ne m’étonne pas…🤗
J’avoue que le roman, l’adaptation ciné et l’adaptation BD me laissent de marbre. Je crois que je passerai à côté, ça ne m’attire absolument pas… Il en faut pour tous les goûts comme on dit 😉
Je comprends. Moi le sujet des gueules cassées m’a toujours beaucoup touchée. Je n’avais pas lu le roman, je n’ai pas vu le film, mais j’ai vraiment aimé cet album du coup.
Cet album-là me tente énormément. Je ne suis venue au roman que tardivement (l’année dernière) avec la ferme intention de pouvoir découvrir cette adaptation puis le film de Dupontel. Maintenant que la lecture du texte originel est « digérée », j’ai hâte de pouvoir découvrir cet album et ce que tu en dis ravive mon envie
Ah, tant mieux alors ! Moi j’ai fait dans le désordre, commençant pour une fois par l’adaptation BD. J’avais trop peur d’un roman trop émouvant (le sujet me touche beaucoup), du coup je suis passée directement à cet album et j’en suis quand même ravie. En tout cas, bonne découverte !😊
toujours pas lu pourtant je l’ai noté !
Tu verras, c’est une belle lecture, même si le sujet est dur.
Est-ce que cela te donne envie de lire le livre?
J’ai préféré le livre (plus de détails) mais j’avoue que cette adaptation est superbe. (ainsi que la deuxième!)
Oui, ça m’a donné envie de le découvrir.🤗 J’imagine qu’il doit être plus fouillé et certainement plus immersif du coup…
Le roman m’attend depuis si longtemps…
Moi aussi, et finalement j’ai craqué pour la BD…
faut que je la lise celle-là !!
Oh oui ! 😉 Bonne découverte !
il est dans ma PAL, lecture prévue pour bientôt
Bonne lecture alors !
Un très beau souvenir de lecture ! J’ai aussi beaucoup aimé l’adaptation en film, mais pas lu le roman…
J’ai l’impression que peu sont ceux qui ont fait les trois ! 😉
J’ai aimé le roman et cette adaptation.
J’ai commencé à regarder le film, très bien aussi même si je n’en suis qu’à la moitié…
Ah chouette ! Moi je ne sais pas si je le regarderai pour le coup…
Le roman est dans ma pal, pas la bd… Du coup, comme les bibliothèques sont fermées, je vais peut-être commencer par le roman !
Excellente idée !😉 Bonne lecture du coup !
J’avais adoré le roman. Mais pas certaine d’avoir envie du format court de la BD sur cette histoire
C’est sûr que ça peut laisser un goût d’inachevé…