Illusion de lumière, Louise Penny
Illusion de lumière est le septième tome des aventures d’Armand Gamache imaginées par la femme de lettres canadienne Louise Penny. Il est paru en 2013 chez Flammarion Québec avant de paraître en 2016 chez Actes Sud.
Clara Morrow voit enfin son rêve se réaliser : le Musée d’art contemporain de Montréal organise une exposition de ses œuvres. Consécration ultime d’années à peindre dans l’ombre, sans succès, Clara est aux anges. Mais elle vacille rapidement quand le lendemain du vernissage et du cocktail organisé à Three Pines en son honneur, un cadavre est découvert dans son jardin. Le cadavre de Lilian, son amie d’enfance, perdue de vue depuis longtemps. Personne ne se souvient de l’avoir vue au vernissage ou au cocktail. Pourtant, elle trône au milieu du parterre de fleurs de Peter et Clara, étranglée, dans sa robe rouge très voyante. Déjà sur place pour célébrer le triomphe de son amie, Armand Gamache dépêche son équipe pour mener l’enquête.
C’est fou : chaque fois que je termine un Louise Penny, je me dis qu’il est encore plus réussi que le précédent. Et c’est encore le cas avec ce septième tome, qui recentre l’intrigue dans le petit village cosy de Three Pines. Louise Penny joue avec talent pour distiller les informations sur ses personnages et les fait évoluer avec beaucoup de finesse au fil des tomes. Armand Gamache, évidemment, gagne en épaisseur et assoie son côté flegmatique bienveillant dans cette nouvelle enquête, tandis que son adjoint, Jean-Guy Bauvoir, se remet doucement de la fusillade dont ils ont été victime avant le sixième tome et remet sa vie en question.
L’intrigue est encore une fois extrêmement bien ficelée et entraîne le lecteur dans le monde des arts, et plus particulièrement dans le microcosme des peintres, des galeristes et autres revendeurs qui gravitent autour. L’auteure maîtrise son sujet et intronise le lecteur dans les arcanes de ce petit monde aux codes bien établis.
Le dénouement est comme toujours inattendu et ouvre de nouvelles perspectives, tant et si bien que, comme à chaque fois que je referme un Louise Penny, j’ai envie d’ouvrir le suivant dans la foulée. C’est fou je vous dis… Vraiment… Mais ce qui le serait encore plus, c’est que vous n’ayez pas croisé le chemin d’Armand et de son équipe, et que vous ne vous soyez pas installé dans le bistro de Three Pines pour disserter à leurs côtés autour d’une tasse de thé, d’un cognac ou d’une montagne de crêpes aux bleuets. A bon entendeur…
Rooh oui ! Je l’ai terminé hier soir, j’ai encore une fois beaucoup aimé ! Mais j’avoue qu’il ne détrône pas encore le tome précédent qui m’a vraiment marquée. La dernière phrase de ce tome m’a collé le sourire, j’ai hâte de lire la suite 😉
Ahaha, le tome d’avant était vraiment excellent, c’est vrai. Mais j’ai l’impression qu’elle avance petit à petit sur plein de sujets au fil des tomes et c’est fascinant de voir comment elle le fait avec finesse. Je me régale vraiment avec cette série. Et je sais que je la relirai ! 🙂