Maydala Express, Pierdomenico Baccalario et Davide Morosinotto
Maydala Express est un roman jeunesse imaginé à quatre mains par Pierdomenico Baccalario et Davide Morosinotto. Il est paru en mars 2022 à L’École des Loisirs.
Imaginez une ville grise, toute grise. Industrielle. Triste. Où le destin des orphelins rime à travailler sans relâche dans une gare gigantesque sans espoir de lendemain meilleur. Pour Finally, dix ans, le rêve ultime serait de devenir mécanicienne. Le jour où elle trouve dans sa poche un billet doré lui demandant donnant rendez-vous sur le mystérieux quai 1001 pour monter à bord du rutilant Maydala Express, la vie de Finally bascule. Quel est donc ce train mystérieux, inconnu de tous, et surtout, où se rend-t-il ?
Je lis moins de littérature pour adolescents depuis que je ne suis plus documentaliste en lycée (en contrepartie, je lis plus de livres sur l’hypnose et la psychologie depuis que je suis hypnothérapeute !) et lorsque j’en lis, je choisis soigneusement les titres que j’ai envie de découvrir. Maydala Express a attiré mon attention par son intrigue mais aussi par le fait qu’il ne s’agissait pas d’un premier tome d’une série. J’avais envie de découvrir une histoire complète, au cadre soigné et à l’intrigue développée dans son ensemble et pas un premier tome qui pourrait s’apparenter à la scène d’exposition d’une pièce de théâtre. Et mon choix s’est révélé judicieux car je me suis littéralement régalée avec cette intrigue aux allures steampunk, où le fantastique côtoie l’Histoire et où l’intrigue est diablement bien ficelée.
La difficulté, dans une écriture à quatre mains, réside dans l’harmonie de l’ensemble et le risque de voir l’intrigue se disperser au gré des envies de chacun. Mais le duo d’auteurs évite cet écueil en signant là un roman vraiment bien ficelé à la lecture des plus plaisantes. Entre Polar Express et Charlie à la Chocolaterie, le roman entraîne son lecteur dans un univers foisonnant qui donne envie d’être davantage encore exploré. L’objet-livre en lui-même est très beau parce que, outre sa couverture richement illustré, le roman possède de magnifiques gravures intérieures qui illustrent son univers fantastique. Une merveille !
Comble d’ironie ? Moi qui ne voulais pas de premier tome, j’ai été presque frustrée en tournant la dernière page qu’il n’y ait pas de suite à ce roman. Bref, une lecture adorée ici. Un grand merci L’École des Loisirs pour cette lecture que je garde précieusement pour Zelda, quand elle sera plus grande.
ça donne envie de découvrir !
Ah super ! Je me suis régalée avec ce roman. Je le garde précieusement dans ma bibliothèque, pour Zelda un jour, peut-être. ;D
La couverture est très réussie je trouve ! Et tu me donnes envie de découvrir. Par contre, c’est amusant je vois passer beaucoup de bouquins autour du rail 🙂
C’est une très belle découverte, honnêtement. Et comme toujours avec L’Ecole de Loisirs, la qualité est au rendez-vous.
C’est marrant cet engouement pour le rail, en effet. L’avantage de ce roman, en plus, c’est que c’est un one shot, et c’est chouette aussi de découvrir une histoire complète.
J’aimerais bien découvrir ! 🙂 La couverture m’attire aussi.
C’est une vraie pépite ce roman. Addictif et immersif au possible, je me suis régalée !