Une (toute) dernière chance, Kristan Higgins
Une (toute) dernière chance est un roman de l’américaine Kristan Higgins. Il est paru en grand format en juin 2022 chez Harper Collins avant de paraître, l’année d’après, en poche.
Sadie a trente-deux ans et peine à faire carrière à New-York, où elle tente de percer dans le milieu artistique. A cela se rajoute que son petit ami ne semble pas prêt à lui demander sa main. Sadie décide de bousculer les convenances et de se lancer. Mais sa demande ne se déroule pas comme prévu. Et dans le même temps, son père, dont elle très proche, a une crise cardiaque. Sadie ne réfléchit pas une seconde et file à son chevet prendre soin de lui. De retour à Stoningham, la ville de sa jeunesse, Sadie est confrontée à sa mère et sa sœur, avec qui elle entretient des relations distantes, et Noah, son amour de jeunesse.
Une (toute) dernière chance est le premier roman de Kristan Higgins que j’ouvre, après avoir vu passer son nom moult fois et je dois dire que cette rencontre a été assez en demi-teinte. Si je n’avais pas de grandes attentes concernant cette intrigue, je dois avouer que je lui ai trouvé des longueurs et un rythme plus que lent.
L’idée de départ est intéressante et même si elle peut sembler éculée, l’auteure lui apporte une certaine touche d’originalité. Ici, pas de romance facile ni d’intrigue édulcorée mais un drame à l’origine du retour de l’héroïne sur les terres de son passé : l’infarctus de son père. Le sujet est lourd et traité avec sobriété, la maladie occupant une large place dans l’intrigue.
Les relations entre l’héroïne et sa mère et sa sœur sont traitées avec finesse également, encore une fois, et les personnages évitent de tomber dans les stéréotypes du genre. Sadie est une héroïne attachante, versée vers le milieu artistique mais à qui la vie new-yorkaise laisse un goût doux amer. Le milieu artistique est bien analysé et l’auteure en fait une critique assez acerbe. On reste toujours dans l’opposition grande ville aseptisée et froide/petite bourgade chaleureuse et humaine propre au genre mais l’ensemble fonctionne bien.
Malgré ce terreau plus que prometteur, l’auteure n’a pas réussi à me captiver tout au long des 470 pages de ce roman. Je l’ai trouvé long, très long, prévisible par endroits malheureusement et je l’ai refermé presque par soulagement, déçue de n’avoir pas été aussi portée par cette intrigue que le début ne me le laissait présager. Une lecture réellement en demi-teinte, donc, mais pour laquelle je remercie les éditions Harper Collins.
Oui alors ça, c’est pas pour moi ^^ Encore plus avec ta chronique 😉
Oups… 😉