Les Aigles de Rome livre 1, Marini
Je vous avais dit dans ce billet sur Murena que j’avais très envie de découvrir une autre série de BD se passant au temps de l’Antiquité romaine : Les Aigles de Rome. C’est chose faite avec le premier tome.
Nous sommes en 9 av. J.C. L‘Empire romain vient de soumettre les tribus germaniques. Des jeunes princes issus de familles nobles sont faits prisonniers et donnés à Rome. Parmi eux, Ermanamer.
Éduqué en bon romain par Titus Valerius, un ancien militaire, le jeune Ermanamer se heurte très vite à Marcus, le fils de ce dernier, du même âge que lui. Malgré les fréquentes disputes, les années passent et les deux jeunes hommes deviennent vite inséparables…
Si les illustrations m’ont véritablement charmée, j’avoue ne pas avoir été complètement conquise par cette BD.
L‘Histoire de Rome est complètement secondaire et ce premier tome n’est finalement consacré qu’à la rencontre entre les deux personnages principaux, Ermanamer et Marcus, et à la naissance de leur amitié. L’auteur ne donne nullement à voir des événements historiques ni un quelconque aperçu de la période historique.
De plus, ce qui m’a vraiment gênée et qui ne m’a pas permis de m’immerger complètement dans cette période, c’est l’usage des insultes et autres gros mots actuels à quasiment toutes les pages. Loin d’être facilement impressionnable à ce niveau là (je côtoie des ado à longueur de journée, les insultes font donc partie de mon quotidien), j’ai trouvé ce choix linguistique totalement inapproprié au contexte de la série.
Si les Romains usaient certainement de gros mots et pouvaient être vulgaires, ils le faisaient dans leur langue, en latin donc, et ne se traitaient pas de « connard » à tout bout de champ… C’est vraiment dommage car ces anachronismes linguistiques apparaissent dès le début de la BD et sont si fréquents qu’ils ont vraiment gâché ma découverte de celle-ci…
J’ai finalement eu l’impression de lire une BD contemporaine relatant une amitié entre deux adolescents, saupoudré d’un décor de Rome antique…
Je ne sais pas encore si je vais poursuivre ma découverte de la série… Quelqu’un connait-il cette BD et peut-il me dire ce qu’il en est du deuxième tome ?
J’inscris cette lecture comme septième participation au Défi Au cœur de la Rome Antique.
Le deuxième tome est dans le même esprit que le premier. c’est l’intrigue entre les personnages qui prévaut. Le contexte antique n’est qu’un support, il n’est pas au centre de la problématique. Il est question d’une trahison, de batailles, d’amour…
j’aime assez. Mais je suis un peu partiale en ce qui concerne Marini dont j’adore littéralement le trait!
Bon, je n’ai déjà pas été séduite par Murena, j’hésite à me lancer…
Le dessin me donnait vraiment envie de découvrir cette BD mais ton billet m’a refroidie ! Moi aussi je déteste les anachronisme linguistiques.
@Tam-Tam : Merci pour ce conseil. Je crois que je vais m’arrêter là…
@Irrégulière : Mmmhhh… Ce n’est pas moi qui vais t’y pousser ! @petite noisette : Comme toi, c’est le dessin qui m’a convaincue de m’acheter cette BD. Finalement, je n’ai vraiment pas été séduite…
La BD, ce n’est pas mon truc alors ja passe !
@Véro : Comme d’hab !
J’ai lu les 2 tomes et je me demandais si ce serait appropié de les insérer dans la bibliohtèque d’une école qui acceuille des jeunes de 13 ans à 17 ans. Qu’en pensez-vous?
@Luc : Pour ma part, je n’en vois pas trop l’intérêt… Je préfère de loin « Murena » pour son approche historique et ses intrigues, même si c’est une BD qui peut être trop crue pour des jeunes de 13 ans. Je trouve la série « Les Aigles de Rome » peu intéressante au niveau historique et son intrigue est trop peu originale pour être mise en avant (l’amitié entre deux adolescents est un thème assez récurrent en littérature). Et puis certaines scènes sont assez crues, comme dans « Murena »… De mon côté, je travaille en lycée, et après cette lecture j’ai renoncé à l’acheter… Lire la suite »
Pour avoir lu les trois tomes que comporte la série, je dois dire que cette bande dessinée me plaît. L’intrigue se met en place assez lentement, et si l’amitié et la trahison en est le fil conducteur, elle relate un évènement qui va bouleverser et obscurcir les dernières années du règne d’Octave Auguste : la défaite de Varus contre les germains et la disparition des « aigles » de Rome. La ville de Rome et la famille impériale ne sont pas au coeur du sujet, et celà peut surprendre certains lecteurs. Pour la petite histoire, Tibère réussira, bien des années plus tard,… Lire la suite »