La Belle et la Bête, Jeanne Marie Leprince de Beaumont
Nous connaissons tous plus ou moins l’histoire de La Belle et la Bête… Si l’origine de ce conte remonte vraisemblablement à Apulée, il n’a connu le succès que nous lui connaissons qu’à la parution, au 18e, de la version de Jeanne Marie Leprince de Beaumont. Malheureusement, l’adaptation édulcorée de Walt Disney semble avoir davantage marqué les esprits que le conte originel…
Rendons donc hommage à cette auteure, née il y a 300 ans jour pour jour, le 26 avril 1711.
Cette lecture est en réalité une relecture pour moi. J’avais en effet étudié ce conte durant mes années de fac, mais je ne me souvenais plus de certains aspects.
D’une lecture très rapide (12 pages A4, que je vous conseille de télécharger ici par exemple) La Belle et la Bête n’en est pas moins édifiant. L’auteure prône les valeurs de vertu et de bonté que l’on retrouve dans bien des contes de cette même époque. L’héroïne est une jeune fille au goût simple, pleine d’esprit, qui aime les arts (musique, littérature, etc.) et semble représenter une sorte de modèle de conduite de l’époque, s’opposant ainsi à ses soeurs vénales et dénuées d’esprit.
La Belle et la Bête est un conte que j’apprécie beaucoup. Son double discours, très courant dans les contes, en fait une lecture appréciée autant par les adultes que par les enfants.
Ce conte a été illustré, entre autres, par Edmund Dulac, illustrateur français naturalisé anglais (Edmund était né Edmond, c’est plus franchouillard…), qui fait partie des illustrateurs majeurs de l’âge d’or de l’illustration au Royaume-Uni, comme Arthur Rackham.
J’apprécie tout particulièrement le travail d’Edmund Dulac depuis que je l’ai découvert à la Médiathèque de Toulouse, lors de la rétrospective qui lui a été consacré fin 2008. Je vous en reparlerai très prochainement…
Enfin, ce conte a fait l’objet de nombreuses
adaptations adaptations cinématographiques
plus ou moins réussies,
mais celle de Jean Cocteau, réalisée en 1945, reste la plus célèbre,
avec Josette Day et Jean Marais dans les rôles titres.
Et voici ma première participation au Challenge de Will,
La littérature fait son cinéma et la neuvième au Challenge Des contes à rendre de Coccinelle !
Merci pour le lien vers le livre numerique, je vais aller voir ca de plus pres
Je vais aussi aller voir ce lien, ça m’intéresse (connais pas). En plus ayant vu le film de Cocteau il y a peu j’ai envie de comparer les deux versions Biz
Ce conte est fabuleux… Je me demande si le début des hauts du hurlevent n’en ai d’ailleurs pas inspiré…. J’avais beaucoup aimé le film avec Jean Marais que je préfère au Disney!
Félicitation !!!!
Félicitation pour ta présence en 1ère page de Hellocoton avec cet article !!!!!!!
@L’Ogresse : Avec grand plaisir ! Surtout qu’avec ta liseuse, tu n’as aucune excuse ! @Lae : Et oui, c’était l’idée soeurette ! Je l’ai lu juste après pour voir ce que Cocteau en avait fait… Et c’est plutôt intéressant ! Bizz ! @ogressedeparis : Tu crois ? Je ne me suis jamais penchée sur la question, mais peut-être as-tu raison ? L’influence des contes dans la littérature et leur importance dans l’inconscient collectif font qu’ils restent une source d’inspiration prolifique ! @Lae : Mais merci ma chère soeurette, c’est très gentil ! (et moi qui croisais que tu nourrissais… Lire la suite »
Je lis seulement maintenant ton dernier commentaire… Félicitation ! Quelle image tu as de moi !
@Lae : Et oui, que veux-tu… Je suis une soeur indigne, comme chacun sait !