Mémoires d’une dame de cour dans la Cité interdite, Jin Yi
Mémoires d’une dame de cour dans la Cité interdite est un récit biographique de Jin Yi. Ce dernier s’est intéressé à la vie de He Rong Er, ancienne dame de cour dans la Cité Interdite. Ce livre, paru en 1999 chez Piquier, est un témoignage rare de l’époque de la dernière impératrice, Cixi.
Le récit de Jin Yi est scindé en quatre parties, qui sont autant de sujets abordés par sa vieille amie He Rong Er. La vie quotidienne d’une femme de cour est ainsi dépeint sous toutes ses facettes. Le style descriptif créé une distanciation avec le lecteur mais permet néanmoins de s’imaginer clairement ce qui est décrit. Pas de pathos ni de larmes sur le triste destin de He Rong Er, et plus généralement, des dames de cour, mais une description, un témoignage.
Je ne connais que très vaguement l’histoire de la Chine et ses traditions. Comme tout occidental, j’en ai certaines représentations – véhiculées notamment par les médias ou les films qui nous parviennent – mais cela reste flou, et parfois trop général.
Ainsi, je ne savais presque rien de la condition des femmes qui travaillaient dans la Cité Interdite. Travailler… Je pense qu’on peut dire plutôt vouer son existence, car finalement peu avaient le choix et s’engager dans cette voie signifiait y consacrer sa liberté.
Jin Yi nous offre ici un récit particulièrement touchant d’une femme, à l’aube de son existence, une existence contrainte. Pas de pathos, comme évoqué plus haut, mais une pudeur tout au long du texte. Un style sobre, descriptif, qui sert le récit sans chercher à susciter une émotion. Jin Yi semble coucher sur papier ses entretiens avec son amie sans chercher autre chose qu’un témoignage.
On apprend beaucoup, sur tous les rituels qui rythmaient la journée d’une dame de cour. Du lever de l’impératrice à son coucher. L’auteur s’attarde également sur tous ces détails qui nous paraissent incensés tant ils sont ritualisés : la façon dont il faut présenter sa pipe à l’impératrice, dont il faut rentrer dans une pièce sans jamais lui tourner le dos, dont il faut annoncer chaque plat, etc. Autant de précisions qui nous sont étrangères et qui peuvent paraître futiles mais qui composent la vie de cette incroyable Empire et témoignent de son incroyable rigueur.
Un récit lu d’une traite, pour mieux m’en imprégner et me glisser dans cette époque. Un document rare, sans fantasme ni imprécision. A lire si le destin des femmes chinoises et mandchoues vous intéresse.
Voici ma troisième participation au Challenge Dragon organisé par Catherine et
ma deuxième participation au Challenge Biographie organisé par Alinéa.
ça m’a l’air super intéressant! =)
Merci pour cette note de lecture dans le challenge, je noterai le lien plus tard car j’ai vu que tu m’avais laissé un commentaire.
Je note ce livre qui m’intéresse beaucoup mais trouve-ton facilement en librairie cette collection de Poche? J’irai voir!
@Enigma
Ça l’est !^^
@Catherine
Avec plaisir Catherine ! Merci à toi pour ce challenge et les nouvelles idées de lectures ! Effectivement, je t’ai mis le lien dans ton billet de récap’. Bonne journée !
@Mango
Oui, Piquier est une maison d’édition très répandue en librairie. Par contre, ce n’est pas dit que tu trouves cet ouvrage seul. Pour ma part, je l’ai eu en coffret avec Mémoires d’un eunuque dans la Cité Interdite. Mais les deux se complètent !
Ah oui, ça doit être très intéressant !
je ne connaissais pas, cela semble bien intéressant et tentant, je rajoute le lien sur mon nouveau blog et sur l’ancien, merci et bonne journée;
@L’Irrégulière
Un document rare très instructif.
@Alinea
Oups ! Un nouveau site ? Je crois que mon lien doit être obsolète… Je remplace ça illico !
Un témoignage rare, en effet. Comme pour les Poilus de la Grande Guerre, il ne doit pas en rester beaucoup.
Intéressant et apparemment instructif. Voila un sujet peu commun qui pourrait me plaire^^
@Alex-Mot-à-Mots
Je n’avais pas pensé à ce parallèle, mais tu as raison…
@Jérôme
Tant mieux !
Dans le même genre, j’ai lu « Mémoire d’une geisha » de Inoue yuki et je trouve que ces livre sont toujours emprunt d’une brute réalité… on est souvent loin des romans édulcorés que l’on peut lire parfois…
@Yuko
C’est exactement ça…
ça m’a l’air super intéressant! =)
Merci pour cette note de lecture dans le challenge, je noterai le lien plus tard car j’ai vu que tu m’avais laissé un commentaire.
Je note ce livre qui m’intéresse beaucoup mais trouve-ton facilement en librairie cette collection de Poche? J’irai voir!
@Enigma
Ça l’est !^^
@Catherine
Avec plaisir Catherine ! Merci à toi pour ce challenge et les nouvelles idées de lectures ! Effectivement, je t’ai mis le lien dans ton billet de récap’. Bonne journée !
@Mango
Oui, Piquier est une maison d’édition très répandue en librairie. Par contre, ce n’est pas dit que tu trouves cet ouvrage seul. Pour ma part, je l’ai eu en coffret avec Mémoires d’un eunuque dans la Cité Interdite. Mais les deux se complètent !
Ah oui, ça doit être très intéressant !
je ne connaissais pas, cela semble bien intéressant et tentant, je rajoute le lien sur mon nouveau blog et sur l’ancien, merci et bonne journée;
@L’Irrégulière
Un document rare très instructif.
@Alinea
Oups ! Un nouveau site ? Je crois que mon lien doit être obsolète… Je remplace ça illico !
Un témoignage rare, en effet. Comme pour les Poilus de la Grande Guerre, il ne doit pas en rester beaucoup.
Intéressant et apparemment instructif. Voila un sujet peu commun qui pourrait me plaire^^
@Alex-Mot-à-Mots
Je n’avais pas pensé à ce parallèle, mais tu as raison…
@Jérôme
Tant mieux !
Dans le même genre, j’ai lu « Mémoire d’une geisha » de Inoue yuki et je trouve que ces livre sont toujours emprunt d’une brute réalité… on est souvent loin des romans édulcorés que l’on peut lire parfois…
@Yuko
C’est exactement ça…