Le plus petit baiser jamais recensé, Mathias Malzieu
Le plus petit baiser jamais recensé est un roman du musicien et écrivain montpelliérain Mathias Malzieu paru en 2013 chez Flammarion.
Un inventeur en mal d’amour échange un jour un baiser éclair avec une femme qui disparaît aussitôt. Sous le charme de ses sens, il part à sa recherche. Aidé d’un vieux détective et de son perroquet apprivoisé, il va tout faire pour retrouver celle qui se volatilise quand on l’embrasse.
Ouvrir un roman de Mathias Malzieu, c’est se plonger à coup sûr dans un univers au charme singulier. Un brin mélancolique et suranné. Un tantinet barré et sombre. Complètement poétique et fantasque.
J’avais aimé La mécanique du coeur, lu il y a quelques années, mais je n’avais pas ouvert un livre de Malzieu depuis.
J’ai retrouvé avec plaisir son monde, son côté rock et barré dans ce roman qui se présente comme une suite métaphorique de La mécanique du coeur. Le héros de cette nouvelle intrigue a encore une fois le coeur brisé et souffre des méandres de l’amour. Le lecteur suit sa drôle d’enquête pour retrouver la femme invisible de ses rêves, à coup d’inventions farfelues et de trouvailles improbables.
On ne peut que penser à Boris Vian et son Écume des jours et à Michel Gondry et ses petits trucages et bricolages rigolos (surtout que Gondry a adapté en 2013 L’Écume des jours). C’est drôle, onirique et très inventif, à l’image de la plume de Malzieu.
Mais… Mais en étant complètement honnête, si la teneur poétique de l’écriture de Mathias Malzieu est indiscutable, on pourrait néanmoins reprocher à celle-ci d’être un peu trop chargée en figures de style pour être fluide et simplement belle. Comme si l’auteur avait trouvé sa patte et la déclinait au fil de ses histoires. Comme si – je vais loin en disant ça – Mathias Malzieu se regardait faire du Mathias Malzieu. Les figures de style se succèdent -et notamment les oxymores- et rendent parfois l’ensemble un peu indigeste, un tantinet prétentieux. La cohérence se perd malheureusement au fil du conte et s’égare dans les méandres des mots. Comme si ceux-ci prenaient finalement le pas sur l’intrigue.
Une lecture en demi-teinte, donc. Un ensemble très imagé qui perd en fluidité et une histoire d’amour impossible qui pourrait être attachante et tendre mais qui souffre des jeux de style de son auteur. Je referme ce roman sans avoir compris pourquoi la belle disparaissait à chaque baiser. Était-ce l’essentiel, me direz-vous ? Peut-être pas… Mais cela m’a finalement gênée. Et si Malzieu soulève toujours autant d’enthousiasme à chacune de ses parutions, je m’en réjouis pour lui. Mais je crois que pour ma part, je suis moins sensible à son écriture et passerai désormais mon chemin.
D’autres avis : Jostein, Lasardine, Liliba, Mélo, Yuko, etc.
Je sais que je ne le lirai pas, ce n’est pas un univers qui me parle, pour preuve je n’ai pas aimé l’écume des jours…
Alors passe ton chemin… Il reste encore tant de livres à découvrir !
Oh zut, moi qui avait envie de le lire…. Mais bon, je le tenterai quand même!!
Oh oui, tente ! Ce n’est que mon avis.
Comme toi j’ai mis un moment avant d’ouvrir ce roman et je ne lirais pas Métamorphose en Bord de ciel car j’ai beau avoir apprécié ce roman (je suis fan de Malzieu) quelque chose clochait, un truc sur lequel tu as su mettre des mots justes. J’ai aimé mais je n’ai pas été transporté comme dans Maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi, qui m’avait ému aux larmes.
Je n’avais pas réussi à lire Maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi… Je pleurais tellement que je ne voyais plus le texte ! Mais c’était il y a quelques années maintenant et j’ai l’impression que le charme de Malzieu n’opère plus sur moi. C’est bête, mais ça me fait plaisir de savoir que, comme moi, tu as eu du mal à accrocher avec celui-ci…
Ta chronique débutait formidablement : tu sais expliquer le mélange d’émotions et de loufoqueries que propose le roman. Pour autant, contrairement à toi et même si je comprends très bien ton sentiment, je trouve troublant et exquis que Mathias Malzieu sache coucher sur le papier des images surréalistes qui trouvent toujours en moi un véritable écho. Je ne m’en suis pas encore lassée !
Tant mieux pour toi ! Je comprends que la magie de sa plume opère toujours sur toi. De mon côté, j’ai l’impression de voir les ficelles d’une écriture qui trouve ses origines dans un certain nombre d’auteurs, surréalistes, notamment, mais pas que. Et j’éprouve plus de difficultés à l’apprécier. Malzieu est pour moi comme Tim Burton depuis Alice : il se repose sur ce qu’il sait faire et se regarde le faire.
tiens je n’ai jamais entendu parler de ce livre! Je suis un peu comme toi, j’aime l’originalité de son style mais parfois c’est trop… Pareil pour sa musique d’ailleurs, il m’arrive d’en écouter beaucoup, puis plus rien pendant un long moment…
C’est trop… C’est exactement ça…
Je l’ai noté depuis 2013 et toujours pas lu ! Comme le temps passe vite.
Oh oui… Et on s’en rend compte (aussi !) avec ces parutions qu’on voulait absolument lire à leur sortie et qui traînent toujours sur nos étagères… (vote sont sorties en poche !)
Et bien, en gros, tu résumes très bien ce que j’avais déjà ressenti pour La mécanique du coeur. Il y a quelque chose de surfait, d’artificiel… J’avais bien aimé mais en ressentant ça quand même… Bises
C’est vraiment celui-ci qui m’a fait ressentir ça. Ce côté surfait, tu as raison. Je pense que, comme moi, tu ne vas plus forcément craquer pour cet auteur.
Totalement d’accord avec ta critique sur l’écriture, je l’ai trouvée très lourde, pompeuse, les figures de style à répétition m’ont vraiment agacée et j’ai été moi aussi gênée par les incohérences du récit. Très chouette ton blog! (Flo m’a donné l’adresse )
Merci de ton passage ici Camille ! Moi aussi je suis allée voir votre blog de lectures, et puis le tien créatif et j’aime beaucoup tes sculptures. Notamment celles issues des contes. Bravo vraiment, j’admire beaucoup ton travail. Ravie que tu me rejoignes sur ce roman de Malzieu et notamment son écriture. Je crois qu’il a usé son originalité… A bientôt !!
Merci beaucoup
Oh de rien… C’est chouette que tu passes. Je peux te le dire du coup.
Je pense que je le lirais aussi, mais j’aimerais lire les autres car je n’ai lu que La mécanique du cœur pour l’instant.
Ah oui, tu peux lire ses autres romans aussi. Pour ma part, celui-ci sera certainement mon dernier de cet auteur.
Tu as lu les autres ? Peut-être qu’il se reprendra pour son prochain bouquin
J’ai lu La mécanique du coeur et Maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi. Et je crois que je n’ai plus envie de retenter l’expérience. Trop de livres m’attendent et une vie ne suffirait pas à découvrir tout ce que je souhaite donc je passe mon chemin sans regret avec Malzieu.
Ah ça c’est sûr qu’il y a tellement, tellement à lire… de mon côté les listes ne font que s’allonger !
D’un côté c’est chouette, mais d’un autre un peu anxiogène de voir ces listes sans fin et le temps qui file…
#yiv9405425000 body {font:14px « Helvetica Neue », « Helvetica », Helvetica, Arial, sans-serif;}#yiv9405425000 a {color:#2BA6CB;}@media screen and (max-width:670px){#yiv9405425000 a[class= »yiv9405425000btn »] {display:block!important;margin-bottom:10px!important;background-image:none!important;width:100%!important;}#yiv9405425000 div[class= »yiv9405425000column »] {width:100%!important;float:none!important;}#yiv9405425000 table.yiv9405425000social div[class= »yiv9405425000column »] {width:auto!important;}#yiv9405425000 table.yiv9405425000respfont {font-size:12px!important;}}
Je sais que je ne le lirai pas, ce n’est pas un univers qui me parle, pour preuve je n’ai pas aimé l’écume des jours…
Alors passe ton chemin… Il reste encore tant de livres à découvrir !
Oh zut, moi qui avait envie de le lire…. Mais bon, je le tenterai quand même!!
Oh oui, tente ! Ce n’est que mon avis.
Comme toi j’ai mis un moment avant d’ouvrir ce roman et je ne lirais pas Métamorphose en Bord de ciel car j’ai beau avoir apprécié ce roman (je suis fan de Malzieu) quelque chose clochait, un truc sur lequel tu as su mettre des mots justes. J’ai aimé mais je n’ai pas été transporté comme dans Maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi, qui m’avait ému aux larmes.
Je n’avais pas réussi à lire Maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi… Je pleurais tellement que je ne voyais plus le texte ! Mais c’était il y a quelques années maintenant et j’ai l’impression que le charme de Malzieu n’opère plus sur moi. C’est bête, mais ça me fait plaisir de savoir que, comme moi, tu as eu du mal à accrocher avec celui-ci…
Ta chronique débutait formidablement : tu sais expliquer le mélange d’émotions et de loufoqueries que propose le roman. Pour autant, contrairement à toi et même si je comprends très bien ton sentiment, je trouve troublant et exquis que Mathias Malzieu sache coucher sur le papier des images surréalistes qui trouvent toujours en moi un véritable écho. Je ne m’en suis pas encore lassée !
Tant mieux pour toi ! Je comprends que la magie de sa plume opère toujours sur toi. De mon côté, j’ai l’impression de voir les ficelles d’une écriture qui trouve ses origines dans un certain nombre d’auteurs, surréalistes, notamment, mais pas que. Et j’éprouve plus de difficultés à l’apprécier. Malzieu est pour moi comme Tim Burton depuis Alice : il se repose sur ce qu’il sait faire et se regarde le faire.
tiens je n’ai jamais entendu parler de ce livre! Je suis un peu comme toi, j’aime l’originalité de son style mais parfois c’est trop… Pareil pour sa musique d’ailleurs, il m’arrive d’en écouter beaucoup, puis plus rien pendant un long moment…
C’est trop… C’est exactement ça…
Je l’ai noté depuis 2013 et toujours pas lu ! Comme le temps passe vite.
Oh oui… Et on s’en rend compte (aussi !) avec ces parutions qu’on voulait absolument lire à leur sortie et qui traînent toujours sur nos étagères… (vote sont sorties en poche !)
Et bien, en gros, tu résumes très bien ce que j’avais déjà ressenti pour La mécanique du coeur. Il y a quelque chose de surfait, d’artificiel… J’avais bien aimé mais en ressentant ça quand même… Bises
C’est vraiment celui-ci qui m’a fait ressentir ça. Ce côté surfait, tu as raison. Je pense que, comme moi, tu ne vas plus forcément craquer pour cet auteur.
Totalement d’accord avec ta critique sur l’écriture, je l’ai trouvée très lourde, pompeuse, les figures de style à répétition m’ont vraiment agacée et j’ai été moi aussi gênée par les incohérences du récit. Très chouette ton blog! (Flo m’a donné l’adresse )
Merci de ton passage ici Camille ! Moi aussi je suis allée voir votre blog de lectures, et puis le tien créatif et j’aime beaucoup tes sculptures. Notamment celles issues des contes. Bravo vraiment, j’admire beaucoup ton travail. Ravie que tu me rejoignes sur ce roman de Malzieu et notamment son écriture. Je crois qu’il a usé son originalité… A bientôt !!
Merci beaucoup
Oh de rien… C’est chouette que tu passes. Je peux te le dire du coup.
Je pense que je le lirais aussi, mais j’aimerais lire les autres car je n’ai lu que La mécanique du cœur pour l’instant.
Ah oui, tu peux lire ses autres romans aussi. Pour ma part, celui-ci sera certainement mon dernier de cet auteur.
Tu as lu les autres ? Peut-être qu’il se reprendra pour son prochain bouquin
J’ai lu La mécanique du coeur et Maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi. Et je crois que je n’ai plus envie de retenter l’expérience. Trop de livres m’attendent et une vie ne suffirait pas à découvrir tout ce que je souhaite donc je passe mon chemin sans regret avec Malzieu.
Ah ça c’est sûr qu’il y a tellement, tellement à lire… de mon côté les listes ne font que s’allonger !
D’un côté c’est chouette, mais d’un autre un peu anxiogène de voir ces listes sans fin et le temps qui file…
#yiv9405425000 body {font:14px « Helvetica Neue », « Helvetica », Helvetica, Arial, sans-serif;}#yiv9405425000 a {color:#2BA6CB;}@media screen and (max-width:670px){#yiv9405425000 a[class= »yiv9405425000btn »] {display:block!important;margin-bottom:10px!important;background-image:none!important;width:100%!important;}#yiv9405425000 div[class= »yiv9405425000column »] {width:100%!important;float:none!important;}#yiv9405425000 table.yiv9405425000social div[class= »yiv9405425000column »] {width:auto!important;}#yiv9405425000 table.yiv9405425000respfont {font-size:12px!important;}}