Les livres prennent soin de nous, Régine Détambel
Les livres prennent soin de nous est un essai de la kinésithérapeute et formatrice en bibliothérapie créative Régine Détambel, paru en 2015 chez Actes Sud.
Quand la vie fait mal, les livres sont de précieux alliés. Par leurs mots, leur musicalité, leurs personnages, les métaphores qu’ils convoquent, ils permettent à celui qui souffre – de détresse psychique ou physique – de s’évader, de trouver un temps où la douleur n’est plus, de faire un pas de côté pour mettre à distance l’objet de la souffrance.
Dégoté à Livre Paris le mois dernier, cet essai a attiré mon attention sur le stand d’Actes Sud, par son propos et ses premières pages. Je n’ai donc pas tardé à le découvrir. Régine Détambel montre tout au long de cet essai le pouvoir des livres, particulièrement dans des situations difficiles. En s’appuyant sur des recherches en bibliothérapie, elle balaie le spectre des situations dans lesquelles le livre est un remède, une aide pour le lecteur. Très court, largement accessible au plus grand nombre, Les livres prennent soin de nous est une sorte d’avant-goût qui permet de découvrir la bibliothérapie au sens médical du terme.
Si j’ai aimé plonger dans le concept de bibliothérapie, je dois avouer que l’ensemble ne m’a pas réellement convaincue. Trop léger, l’essai reste en surface et aborde trop rapidement chaque axe. J’aurais dû m’en douter vu la brièveté du texte, mais je crois qu’au fond de moi j’en attendais plus. J’ai refermé ces pages alléchée, mais frustrée et avec l’impression finalement d’avoir appris trop peu sur la question. Petit florilège de citations qui ont néanmoins retenu mon attention et autour desquelles j’aurais aimé en savoir plus.
« La bibliothèque n’est pas, ne sera jamais, une pharmacopée maîtrisable. » (p.83)
« Quand la vie emmure, l’intelligence perce une issue… Si l’écrivain publie, c’est d’abord parce que la littérature a commencé par modifier sa propre vie. Il est un lecteur averti, qui sait qu’un livre, un seul, peut parfois changer la donne, transformer le regard, ouvrir des horizons, mobiliser des énergies inconnues, infléchir la direction d’une existence. » (p.85)
« C’est le propre de la narration que d’effacer l’idée même que le monde soit fragmentaire ; elle n’a sans doute pas d’autre but et c’est l’essentiel de la jouissance qu’elle procure. Elle comble les vides et ne joue des ellipses que dans l’éclat des transitions. » (p.86)
« Lire et écrire serait donc le geste de se créer un cocon protecteur et exploratoire. On se protège pour pouvoir mieux explorer le monde. Le papier serait-il donc du sparadrap ? » (p.90)
J’aime beaucoup la dernière citation ! Ce livre m’attirait aussi parce qu’il n’était pas très long. Mais tu as raison, cela doit empêcher un certain développement.
C’est mon point de vue, mais c’est vrai que je suis restée sur ma faim…
Comme toi j’avais été déçue… par contre j’ai acheté récemment « remèdes littéraires » beaucoup plus intéressant !
Moi aussi je l’ai acheté pour mes lycéens et je l’ai trouvé très bien fait !
Je l’avais bien apprécié, il est très intéressant mais c’est vrai qu’il est un peu frustrant… Peut-être parce que l’auteure donne des formations de bibliothérapie et qu’en en révélant trop elle perdrait des clients ? Ce qui m’avait déçue aussi c’est que finalement les romans contemporains ont très peu leur place alors qu’à mon sens ils peuvent tout à fait aider des lecteurs… Il n’y a pas que la poésie et les classiques dans la vie ^^
C’est tout à fait vrai : la littérature contemporaine est absente de ces pages.
Et tu as sûrement raison, en étayant son propos elle aurait peut-être perdu une part de son lectorat potentiel. Mais d’un autre côté, elle perd la partie du lectorat qui attend que ce soit fouillé. Alberto Manguel, qui est aussi publié chez Babel, ne s’encombre pas de savoir s’il va noyer ses lecteurs !
Je ne l’ai jamais fini ! Cela me plaisait bien et j’avais noté plein de choses dans la première partie, mais ensuite, ça tourne un peu en rond et puis il y a eu la polémique avec les plagiats qu’elle a transformé en citation et j’ai laissé tomber, préférant l’original au plagiat (et en effet, elle fait des formations. Elle assommait aussi ses détracteurs de commentaires répétitifs sur les billets de blog quand le livre est sorti )
Je t’avoue que j’ai lu après ma lecture des articles sur les polémiques de plagiat notamment et j’ai mieux compris pourquoi cette lecture m’avait gênée. J’ai eu l’impression d’avoir un commentaire composé d’un autre texte, un survol vraiment trop rapide pour retenir mon attention. Dommage !
Je l’ai découvert dans ma librairie sans savoir qu’il existait et du coup je l’ai rapidement acheté et je vais rapidement le lire, je ne l’ai encore vu nul part sur la blogo et je ne connaissais pas encore le terme de bibliothérapie. J’ai hâte de le découvrir même si je me fie à ton avis, c’est peut-être un bon livre pour nous inciter à nous pencher sur cette nouvelle forme de soin, une sorte d’introduction.
Oui, en guise d’introduction, il est intéressant mais si tu veux approfondir le sujet, il faudra te tourner vers d’autres auteurs je pense…
Je crois que moi aussi j’en attendais plus.. J’en suis sorti un peu déçu si je me souviens bien…
Ah… Je me sens moins seule ! J’ai eu pas mal de commentaires positifs quand j’ai dit que je l’avais acheté au Salon du Livre et a posteriori j’avais du mal à comprendre…
J’aime beaucoup la dernière citation ! Ce livre m’attirait aussi parce qu’il n’était pas très long. Mais tu as raison, cela doit empêcher un certain développement.
C’est mon point de vue, mais c’est vrai que je suis restée sur ma faim…
Comme toi j’avais été déçue… par contre j’ai acheté récemment « remèdes littéraires » beaucoup plus intéressant !
Moi aussi je l’ai acheté pour mes lycéens et je l’ai trouvé très bien fait !
Je l’avais bien apprécié, il est très intéressant mais c’est vrai qu’il est un peu frustrant… Peut-être parce que l’auteure donne des formations de bibliothérapie et qu’en en révélant trop elle perdrait des clients ? Ce qui m’avait déçue aussi c’est que finalement les romans contemporains ont très peu leur place alors qu’à mon sens ils peuvent tout à fait aider des lecteurs… Il n’y a pas que la poésie et les classiques dans la vie ^^
C’est tout à fait vrai : la littérature contemporaine est absente de ces pages.
Et tu as sûrement raison, en étayant son propos elle aurait peut-être perdu une part de son lectorat potentiel. Mais d’un autre côté, elle perd la partie du lectorat qui attend que ce soit fouillé. Alberto Manguel, qui est aussi publié chez Babel, ne s’encombre pas de savoir s’il va noyer ses lecteurs !
Je ne l’ai jamais fini ! Cela me plaisait bien et j’avais noté plein de choses dans la première partie, mais ensuite, ça tourne un peu en rond et puis il y a eu la polémique avec les plagiats qu’elle a transformé en citation et j’ai laissé tomber, préférant l’original au plagiat (et en effet, elle fait des formations. Elle assommait aussi ses détracteurs de commentaires répétitifs sur les billets de blog quand le livre est sorti )
Je t’avoue que j’ai lu après ma lecture des articles sur les polémiques de plagiat notamment et j’ai mieux compris pourquoi cette lecture m’avait gênée. J’ai eu l’impression d’avoir un commentaire composé d’un autre texte, un survol vraiment trop rapide pour retenir mon attention. Dommage !
Je l’ai découvert dans ma librairie sans savoir qu’il existait et du coup je l’ai rapidement acheté et je vais rapidement le lire, je ne l’ai encore vu nul part sur la blogo et je ne connaissais pas encore le terme de bibliothérapie. J’ai hâte de le découvrir même si je me fie à ton avis, c’est peut-être un bon livre pour nous inciter à nous pencher sur cette nouvelle forme de soin, une sorte d’introduction.
Oui, en guise d’introduction, il est intéressant mais si tu veux approfondir le sujet, il faudra te tourner vers d’autres auteurs je pense…
Je crois que moi aussi j’en attendais plus.. J’en suis sorti un peu déçu si je me souviens bien…
Ah… Je me sens moins seule ! J’ai eu pas mal de commentaires positifs quand j’ai dit que je l’avais acheté au Salon du Livre et a posteriori j’avais du mal à comprendre…
J’aime beaucoup la dernière citation ! Ce livre m’attirait aussi parce qu’il n’était pas très long. Mais tu as raison, cela doit empêcher un certain développement.
C’est mon point de vue, mais c’est vrai que je suis restée sur ma faim…
Comme toi j’avais été déçue… par contre j’ai acheté récemment « remèdes littéraires » beaucoup plus intéressant !
Moi aussi je l’ai acheté pour mes lycéens et je l’ai trouvé très bien fait !
Je l’avais bien apprécié, il est très intéressant mais c’est vrai qu’il est un peu frustrant… Peut-être parce que l’auteure donne des formations de bibliothérapie et qu’en en révélant trop elle perdrait des clients ? Ce qui m’avait déçue aussi c’est que finalement les romans contemporains ont très peu leur place alors qu’à mon sens ils peuvent tout à fait aider des lecteurs… Il n’y a pas que la poésie et les classiques dans la vie ^^
C’est tout à fait vrai : la littérature contemporaine est absente de ces pages.
Et tu as sûrement raison, en étayant son propos elle aurait peut-être perdu une part de son lectorat potentiel. Mais d’un autre côté, elle perd la partie du lectorat qui attend que ce soit fouillé. Alberto Manguel, qui est aussi publié chez Babel, ne s’encombre pas de savoir s’il va noyer ses lecteurs !
Je ne l’ai jamais fini ! Cela me plaisait bien et j’avais noté plein de choses dans la première partie, mais ensuite, ça tourne un peu en rond et puis il y a eu la polémique avec les plagiats qu’elle a transformé en citation et j’ai laissé tomber, préférant l’original au plagiat (et en effet, elle fait des formations. Elle assommait aussi ses détracteurs de commentaires répétitifs sur les billets de blog quand le livre est sorti )
Je t’avoue que j’ai lu après ma lecture des articles sur les polémiques de plagiat notamment et j’ai mieux compris pourquoi cette lecture m’avait gênée. J’ai eu l’impression d’avoir un commentaire composé d’un autre texte, un survol vraiment trop rapide pour retenir mon attention. Dommage !
Je l’ai découvert dans ma librairie sans savoir qu’il existait et du coup je l’ai rapidement acheté et je vais rapidement le lire, je ne l’ai encore vu nul part sur la blogo et je ne connaissais pas encore le terme de bibliothérapie. J’ai hâte de le découvrir même si je me fie à ton avis, c’est peut-être un bon livre pour nous inciter à nous pencher sur cette nouvelle forme de soin, une sorte d’introduction.
Oui, en guise d’introduction, il est intéressant mais si tu veux approfondir le sujet, il faudra te tourner vers d’autres auteurs je pense…
Je crois que moi aussi j’en attendais plus.. J’en suis sorti un peu déçu si je me souviens bien…
Ah… Je me sens moins seule ! J’ai eu pas mal de commentaires positifs quand j’ai dit que je l’avais acheté au Salon du Livre et a posteriori j’avais du mal à comprendre…