Un zoo en hiver, Jirô Taniguchi
Un zoo en hiver est un album signé Jirô Taniguchi paru en 2008 au Japon et en 2009 en France chez Casterman, dans la collection Ecritures.
Kyoto, 1966. Hamaguchi, seize ans, s’ennuie à travailler dans une entreprise de textiles. Le jeune homme passe son temps libre à dessiner les animaux du zoo voisin. Un de ses amis l’encourage un jour à venir travailler à Tokyo pour Kondô, un mangaka renommé. Hamaguchi devient alors l’un de ses assistants. Dans cet espace créatif, entouré de dessinateurs travaillant dans la pression des délais, Hamaguchi laisse parler son art et découvre le monde.
Affectée par le décès en février dernier de Taniguchi, j’ai décidé de lire tous les albums que je possède dans mon fonds avant de quitter la région parisienne en juillet prochain. Et Un zoo en hiver m’attendait patiemment depuis six ans…
Très largement autobiographique, l’album aborde avec toute la poésie propre à ce grand nom de la BD japonaise l’éveil amoureux et la naissance de la passion professionnelle pour le dessin de mangas. Sans sentimentalisme, avec beaucoup de pudeur, Taniguchi revient sur ses débuts en qualité d’assistant de mangaka et son entrée dans la vie d’adulte, à Tokyo, au milieu des années 60. La tradition est bien présente et le jeune Hamaguchi est assujetti à un cadre de travail rigoureux et difficile, mais il s’y plie de bonne grâce.
Refusant de rester assistant toute sa vie, le jeune homme peine malheureusement à écrire son propre manga. Mais la rencontre avec une jeune femme sensible et bienveillante va permettre à l’adolescent de dépasser ses peurs et trouver l’inspiration qui lui faisait défaut.
Très poétique, lent – comme toujours avec Taniguchi – l’album déroule sa temporalité en regard des mois que Hamaguchi passe dans l’atelier de Kondô. Porté par des traits hautement reconnaissables et un découpage des planches qui alterne plans larges et rapprochés, l’histoire suit tranquillement son cours. Je referme ces pages avec le même sentiment qui m’anime quand je lis un album de Taniguchi, un mélange de mélancolie et d’émerveillement. Et j’en redemande.
Cette semaine chez Mo’ !
Mes autres billets sur les albums de Taniguchi :
Voilà, tout est redevenu normal pour les commentaires!
Merciiii (je m’étonnais aussi de n’avoir eu aucun commentaires sur ce billet mercredi, mais je comprends mieux pourquoi ! )
Le thème est assez éloigné de ce que je lis en règle générale mais ma curiosité est quand même piquée. Je crois que j’essaierais de me le procurer
Avec Taniguchi, on n’est jamais déçu. Bonne lecture !
Mon premier album lu de Taniguchi et une très bonne entrée dans son univers à mon sens. Je l’ai beaucoup aimé !
Tu vas te régaler avec la suite de son travail…
Voilà, tout est redevenu normal pour les commentaires!
Merciiii (je m’étonnais aussi de n’avoir eu aucun commentaires sur ce billet mercredi, mais je comprends mieux pourquoi ! )
Le thème est assez éloigné de ce que je lis en règle générale mais ma curiosité est quand même piquée. Je crois que j’essaierais de me le procurer
Avec Taniguchi, on n’est jamais déçu. Bonne lecture !
Mon premier album lu de Taniguchi et une très bonne entrée dans son univers à mon sens. Je l’ai beaucoup aimé !
Tu vas te régaler avec la suite de son travail…
Voilà, tout est redevenu normal pour les commentaires!
Merciiii (je m’étonnais aussi de n’avoir eu aucun commentaires sur ce billet mercredi, mais je comprends mieux pourquoi ! )
Le thème est assez éloigné de ce que je lis en règle générale mais ma curiosité est quand même piquée. Je crois que j’essaierais de me le procurer
Avec Taniguchi, on n’est jamais déçu. Bonne lecture !
Mon premier album lu de Taniguchi et une très bonne entrée dans son univers à mon sens. Je l’ai beaucoup aimé !
Tu vas te régaler avec la suite de son travail…