Le cupcake café sous la neige, Jenny Colgan

Le cupcake café sous la neige est la suite du roman Rendez-vous au cupcake café écrit par Jenny Colgan. Il est paru en octobre 2018 aux éditions Prisma avant de paraître en poche ce mois-ci chez Pocket.

C’est bientôt Noël et il est l’heure de décorer le Cupcake café pour Izzy. La jeune femme rayonne de bonheur entre son café à Londres et sa relation avec son petit ami Austin qui se déroule à merveille. Le couple a emménagé ensemble avec Darny, le petit frère d’Austin dont celui-ci a la garde depuis le décès de leurs parents. Jusqu’au jour où Austin se voit proposer un poste important à New York où il est déplacement. L’offre est intéressante et les mettra à l’abri du besoin mais Izzy est tellement heureuse à Londres avec son café et ses habitués. L’univers de la jeune femme se fissure et le couple voit les kilomètres les séparer.

J’adore Jenny Colgan, c’est un fait. Si j’ai une petite préférence pour la série La petite boulangerie du bout du monde, j’avais découvert il y a quelques mois Rendez-vous au cupcake café et je m’étais régalée ! Quel délice de retrouver les personnages de cette nouvelle série attachante dans ce Londres gourmand où le café d’Izzy fait office de lieu de rassemblement et de chaleur humaine.

Jenny Colgan a décidé de tourmenter son héroïne qui a péniblement gagné un peu de répit dans sa vie depuis le premier tome en la confrontant au dur choix entre sa carrière et son couple. Abordé toujours avec de l’humour, la question est finement traitée avec en fond les thématiques abordées dans le premier tome : les difficultés sociales, le divorce, la différence, les pressions sociales liées à l’école, l’entraide, l’amitié. Sous couvert d’une intrigue qui sent bon le gâteau chaud, l’auteure explore des problématiques plus lourdes mais toujours avec légèreté.

Je me suis encore une fois régalée avec ce roman doudou par excellence dans lequel j’ai plongé allégrement pendant deux jours. Qu’il fait bon dans le petit café d’Izzy en compagnie de ses habitués ! Et en plus au moment de Noël, c’était difficile de quitter ces pages…