Essais

Apprenez sans limites : 6 principes pour optimiser votre cerveau, Jo Boaler

Apprenez sans limites : 6 principes pour optimiser votre cerveau est un ouvrage de la professeure en éducation à l’université spécialisée dans l’éducation des mathématiques de Stanford Jo Boaler. Il est paru ce mois-ci chez Harper Collins.

Vous pensiez être nul en maths ? Qu’il est impossible d’apprendre à jouer un instrument de musique à l’âge adulte ? D’apprendre une nouvelle langue ? Détrompez-vous ! Notre cerveau est beaucoup plus plastique qu’on ne le pensait et les dernière recherches en neurosciences le prouvent. Notre cerveau change à chaque instant. Forte des dernières avancées dans la recherche, Jo Boaler propose dans cet ouvrage 6 principes pour optimiser son cerveau.

En tant qu’ancienne enseignante (et nouvelle hypnothérapeute !), les questions d’apprentissages m’intéressent fortement et les découvertes des dernières années en neurosciences me fascinent. Je ne pouvais qu’être curieuse de découvrir la méthode de cette universitaire américaine spécialisée en mathématiques, matière qui, comme beaucoup, m’a posé de nombreuses difficultés durant ma scolarité.

Jo Boaler explique dans un style très clair et accessible le fruit de ses recherches et les six principes qui permettent d’optimiser son cerveau et d’exploiter son potentiel. S’appuyant sur de très nombreuses études, elle étaye son propos de multiples exemples pour mieux faire passer son message. Celui-ci est finalement simple : notre cerveau est en perpétuel changement et s’adapte à nos expériences, qu’il s’agisse de nos erreurs ou de nos croyances. D’une mentalité fixe, il est ainsi aisé de passer à une mentalité de croissance lorsqu’une approche multidimensionnelle est privilégiée et que l’apprentissage est abordé avec flexibilité et créativité. Enfin, communiquer avec les autres permet de débloquer de nouvelles idées et de nouvelles approches.

Ces six idées novatrices sont aussi percutantes les unes que les autres et permettent d’envisager le potentiel de son cerveau sous un autre angle. C’est bien simple, en lisant cet essai, j’ai compris que mon désamour des mathématiques était avant tout lié à mes croyances personnelles et à celles des autres à mon encontre, et même si je n’ai pas de facilité dans cette matière, je suis certaine maintenant que je pourrais aller bien plus loin que là où je me suis arrêtée.

Bref, une très belle découverte que cet ouvrage qui permet de changer de point de vue sur l’apprentissage. Si l’Éducation nationale s’en emparait – comme des recherches en neurosciences et en pédagogie en général – nos enfants et le monde iraient bien mieux. Un grand merci aux éditions Harper Collins pour cette découverte.

Le Challenge Feel good
touche à sa fin mais n’hésitez pas à aller voir les publications des participantes.
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Chicky Poo
3 années il y a

Ça doit être un ouvrage intéressant 🙂
Je devais publier aujourd’hui, mais finalement mon billet ne m’a pas convaincue alors tant pis ^^ J’ai finalement préféré passer la journée à discuter avec une dame de mon club de lecture 😉

FondantGrignote
3 années il y a

Ca fait du bien de savoir tout ça ! 🙂

Itzamna
3 années il y a

Tentant en effet : si je pouvais enfin réussir à parler une autre langue que le français… 😉 !

Northanger
3 années il y a

Tiens, moi qui suis toujours à l’affût de nouvelles perspectives pour l’enseignement, je note ! Merci pour la découverte 🙂

Alice
3 années il y a

Le sujet m’intéresse, curieuse de lire ce qu’il en est dit donc, je note ! 🙂

Touloulou
3 années il y a

C’est intéressant comme ouvrage (notamment pour les enseignants évidemment !). J’ai réappris à aimer les maths en les enseignant, et ce qui est drôle, c’est que je suis bien meilleure en calcul mental que je ne l’ai jamais été. Je constate toujours que ce sont en majorité les filles qui se disent « fachées avec les maths », et celles qui sont bonnes le sont presque toujours autant dans les autres matières alors que chaque année, j’ai des garçons très matheux. Ca interpelle, car le rapport aux maths est encore aujourd’hui très genré… Les parents qui me répondent qu’ils étaient aussi nuls… Lire la suite »

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