Zelda et les évaporés, Florence Aubry
Zelda et les évaporés est un roman de Florence Aubry paru en novembre 2019 aux éditions du Rouergue.
Les évaporés, ces gens qui s’évaporent dans la nature, et plus particulièrement les jeunes évaporés, voilà un sujet qui intéresse Zelda, étudiante en histoire désœuvrée. La jeune femme s’ennuie dans sa vie, dans ses études, et c’est presque par hasard qu’elle commence à rechercher Clément, un jeune disparu trois ans auparavant non loin de chez elle. Si la jeune femme s’intéresse à Clément, c’est que ce dernier était en fauteuil roulant. Comment disparait-on quand on est en fauteuil ? C’est ce que Zelda veut découvrir, tandis que dans le même temps, c’est Tom, qui fugue de chez lui. Après le décès de son père et de son chien, le jeune homme en colère décide de couper les ponts avec sa mère et de partir au soleil, dans le Sud de la France.
Si vous me connaissez un peu, vous savez que ce roman n’est évidemment pas un hasard. Il fait partie d’un des (nombreux) cadeaux de naissance que notre petite Zelda a reçu, le 19 juin dernier. Offert par des amies très proches, il était resté au chaud dans la bibliothèque de Zelda jusqu’à ce que je l’en sorte, la semaine dernière. Quelle lecture ! C’est la première fois que je découvre un roman de Florence Aubry et j’ai été complètement happée par cette narration à deux voix – celles de Zelda et de Tom – aussi rythmée qu’intrigante. Le suspense monte progressivement, au fil de l’intrigue et des avancées de chacun des personnages, tandis que les zones d’ombre disparaissent peu à peu.
Les deux héros sont opposés en tous points et pourtant tout autant attachants. Zelda est une adolescente boudeuse, trop sûre d’elle et extravertie mais qui cache une blessure d’abandon profonde, tandis que Tom, plus taciturne, est hanté par la mort de son père. Chacun chemine de son côté, l’une cherchant un disparu, l’autre cherchant à disparaître.
Une intrigue qui se déroule avec fluidité et un sujet toujours autant d’actualité font de ce roman une très belle découverte. Et même si la Zelda de la fiction est un brin antipathique, il est rangé avec soin dans la bibliothèque de notre petite Zelda, pour qu’elle puisse le découvrir, une fois plus grande.
J’avais beaucoup aimé « Titan noir » de Florence Aubry (qu’un de mes élèves de 3e a adoré, juste avant la fermeture), celui-ci m’interpelle également ! … Après une intense semaine de télé-enseignement, je prends enfin le temps de repasser dans vos petits nids douillets (et le tien, le vôtre, le vrai en vrai, est si neuf et si chouette déjà ^_^ ; je reviens d’Instagram et je voulais te dire, bravo pour ta sincérité : ça va aller, chère Soukee, je sais que tu le sais au fond de toi, mais ça fait toujours du bien de l’entendre encore et encore,… Lire la suite »
Ooh merci beaucoup Fondant, c’est hyper gentil que tu viennes poser ces mots ici… Merci, ça me touche beaucoup. J’ai eu besoin d’être honnête sur IG parce qu’une reconversion c’est loin d’être un long fleuve tranquille. Ca m’a fait beaucoup de bien d’en parler et j’ai reçu beaucoup de soutien. Comme tu dis, je le sais au fond de moi, mais ça fait un bien fou d’être soutenue. Et c’est vrai que le Périgord m’accueille à bras ouverts et je m’y sens merveilleusement bien. Oh, tu vas puzzler toi aussi ? Moi je viens de commencer un 1500 pièces, La… Lire la suite »
J’aime beaucoup les éditions du Rouergue, c’est toujours de qualité je trouve ! 🙂 Je ne connais pas ce titre, mais c’est intriguant !
Oh oui, toujours, ils ont un catalogue de très grande qualité. Et ce roman ne déroge pas à la règle.