Portrait d’une inconnue, Daniel Silva
Portrait d’une inconnue est le dernier roman de l’écrivain et journaliste américain Daniel Silva. Il est paru chez Harper Collins Daniel Silva le mois dernier.
Gabriel Allon a décidé de quitter son métier de restaurateur d’art pour se retirer à Venise avec sa femme et sa fille. Mais l’appel d’un galeriste londonien attise sa curiosité et le tire de sa torpeur. Ce dernier lui demande d’enquêter sur l’origine suspecte d’un tableau du peintre flamand Van Dyck. Gabriel Allon le sent : ce tableau est un faux. Mais la contrefaçon est bluffante et démasquer le faussaire s’annonce ardu. Il s’élance alors sur ses traces à travers l’Europe.
Après La violoncelliste, cet été, je me suis plongée dans les pages de ce nouveau roman de Daniel Silva. Et encore une fois, l’auteur use d’un mécanisme bien huilé dans ses intrigues, celui de faire voyager son lecteur à toute vitesse, au fil des pages. De Paris à Londres en passant par Venise, Ajaccio, Marseille, Berlin ou encore New-York, le lecteur suit les pérégrinations de Gabriel dans les galeries d’art et les musées. L’enquête se situe cette fois-ci dans le monde de l’art et le héros met à jour les techniques de contrefaçons en même temps qu’il analyse les œuvres des plus grands.
Si le rythme effréné est un élément que l’on retrouve dans chacun des romans de Daniel Silva, il m’a cette fois-ci un peu lassée. L’auteur joue un peu trop sur les codes de la course contre la montre au détriment parfois de l’approfondissement de certaines scènes.
Un bon thriller et roman d’espionnage, mais que j’ai trouvé un peu moins abouti que les précédents de l’auteur. Merci aux éditions Harper Collins pour cette lecture.
Venise et le monde de l’art m’attirent bien, je tenterai peut-être!
C’est ce qui m’a tenté dans ce roman. 😉