Amours, Léonor de Récondo
Amours est le quatrième roman de la violoniste et romancière française Léonor de Récondo paru aux éditions Sabine Wespieser en 2015.
Au début du XXème siècle, dans le Cher, Anselme de Boisvaillant, notable respecté, profite du sommeil de sa femme pour violer Céleste, la jeune bonne de la maisonnée. Lorsque celle-ci tombe enceinte, Victoire, la femme d’Anselme, décide d’adopter l’enfant et de se faire passer pour sa mère afin de sauver l’honneur du couple et d’offrir à son époux l’héritier tant désiré. Passant outre l’affront et la honte liés à l’adultère, Victoire s’improvise mère mais peine à s’occuper de l’enfant. Elle oscille entre ennui et désarroi. Heureusement, Céleste veille sur le petit et prend soin de lui. Victoire s’en aperçoit rapidement et bien vite, les deux femmes se lient à l’insu d’Anselme.
Quel roman ! Reçu en cadeau pour mes trente ans et reçu à nouveau en réussite à mon mémoire (mes amies ont les mêmes idées sans même se connaître, c’est pas fabuleux ça ?), Amours est un petit bijou à côté duquel j’aurais pu passer si ces deux présences bienveillantes ne me l’avaient pas glissé entre les mains.
Léonor de Récondo signe ici une intrigue très riche dans laquelle les héroïnes sont magnifiées, leurs corps encensés et le plaisir charnel révélé. Derrière un rideau de conventions sociales lourdes, à une époque où les femmes n’avaient que peu de liberté, se révèlent deux personnages féminins forts, marqués par leur statut social. Céleste, issue d’une famille humble, qui n’a d’autre destin que de servir les autres, quels que soient leurs désirs – être violé par le maître de maison était courant à l’époque et non condamné par la loi – et Victoire, étouffant dans un mariage malheureux, s’ennuyant telle une Emma Bovary engoncée dans une vie qui ne lui convient pas. Le corps féminin, uniquement dévoué à accueillir un foetus à cette époque, se libère de ses corsets et se défait de ses interdits pour mieux accéder au plaisir. C’est beau, très beau même. Les 200 et quelques pages se tournent à une vitesse folle vers un dénouement incroyablement réussi. Léonor de Récondo signe ici un roman magnifique qui donne sans hésiter l’envie de découvrir le reste de son oeuvre. Merci Flo et Lise pour ce chouette cadeau !
« De la vie, on ne garde que quelques étreintes fugaces et la lumière d’un paysage. »
Je l’ai aussi trouvé très beau, mais il m’a manqué un petit quelque chose.
C’est vrai ? Alors que moi je l’ai dévoré d’une traite, ne sachant pas à quoi m’attendre mais sous le charme de ce que j’y ai trouvé.
Je l’ai quand même beaucoup aimé, mais j’avais lu beaucoup de positif dessus donc j’en attendais sans doute beaucoup!
C’est vrai que ça oriente la lecture… Je n’en avais rien entendu, du coup j’ai été vraiment séduite.
Celui là aussi je vais rapidement l’intégrer à ma PAL je pense !
Bonne lecture alors !
Je l’ai aussi trouvé très beau, mais il m’a manqué un petit quelque chose.
C’est vrai ? Alors que moi je l’ai dévoré d’une traite, ne sachant pas à quoi m’attendre mais sous le charme de ce que j’y ai trouvé.
Je l’ai quand même beaucoup aimé, mais j’avais lu beaucoup de positif dessus donc j’en attendais sans doute beaucoup!
C’est vrai que ça oriente la lecture… Je n’en avais rien entendu, du coup j’ai été vraiment séduite.
Celui là aussi je vais rapidement l’intégrer à ma PAL je pense !
Bonne lecture alors !
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C’est vrai ? Alors que moi je l’ai dévoré d’une traite, ne sachant pas à quoi m’attendre mais sous le charme de ce que j’y ai trouvé.
Je l’ai quand même beaucoup aimé, mais j’avais lu beaucoup de positif dessus donc j’en attendais sans doute beaucoup!
C’est vrai que ça oriente la lecture… Je n’en avais rien entendu, du coup j’ai été vraiment séduite.
Celui là aussi je vais rapidement l’intégrer à ma PAL je pense !
Bonne lecture alors !