Littérature américaine

Les chroniques de San Francisco T.4 Babycakes, Armistead Maupin

Les chroniques de San Francisco TBabycakes est le quatrième tome du feuilleton littéraire Les Chroniques de San Francisco imaginé par l’américain Armistead Maupin. Il est paru en 1984 aux Etats-Unis avant d’être traduit en français par les éditions Passage du Marais en 1997.

1983. Alors que la Reine d’Angleterre visite San Francisco, Mary Ann couvre sa venue pour sa chaîne de télévision et fait la connaissance de Simon Bardill, un lieutenant déserteur de la flotte royale. Elle le présente à la joyeuse troupe du 28 Barbary Lane et Simon propose alors de prêter son appartement londonien pour un mois, en échange d’un des appartements de chez Mme Madrigal. Michael cède à la pression de Mary Ann qui lui propose de se changer les idées après la mort de Jon, son compagnon, décédé trois mois plus tôt du Sida, et part à Londres, lieu de son coming out seize ans plus tôt. 

Six ans et demi ! Oui, six ans et demi séparent ma lecture du troisième de celle du quatrième tome des Chroniques de San Francisco. A l’occasion du visionnage de la série sur Netflix, j’ai eu envie de me replonger dans ce feuilleton et je dois dire que j’y ai pris un certain plaisir.
A
lors que le troisième tome m’avait lassée et avait provoqué mon interruption de lecture, je me suis plongée avec plaisir dans ces nouvelles aventures des habitants du 28 Barbary Lane.
Pour la première fois, l’intrigue quitte San Francisco pour s’exiler en partie à Londres, aux côtés de Michael. Le personnage est en plein deuil de son compagnon, et le sida est évoqué à demi-mot, comme une menace qui plane sur les homosexuels. La maladie est omniprésente dans ce tome – Michael étant lui-même séropositif – et Maupin semble rendre compte de ces terribles années Sida.
De leur côté, Mary Ann et Brian éprouvent des difficultés à concevoir un enfant et l’auteur aborde cette question avec tout autant de pudeur en inversant les stéréotypes de genre, Brian cherchant à être comblé par la paternité tandis que Mary Ann se concentre sur sa carrière.
Un tome plus sombre que les précédents mais non moins dénué d’humour. Armistead Maupin poursuit son étude des moeurs avec brio et étoffe sa galerie de personnages déjà conséquente. Bref, un régal !

Mes billets des trois premiers tomes :

    

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