Le livre des choses perdues, John Connolly
Une quatrième qui évoque des similitudes avec Tolkien et Lewis Carroll et une couverture avec ce graphisme, le tout pour un roman de l’écrivain irlandais John Connolly… Il n’en fallait pas plus pour m’allécher !
Londres, au soir de la Seconde Guerre mondiale. Alors que sa mère, à l’agonie depuis quelques temps, décède, le jeune David se retrouve seul avec son père. Lorsque celui-ci se remarie quelques mois plus tard avec Rose, une jeune infirmière qui avait soigné sa mère, le jeune garçon se mure dans une colère et une tristesse indicibles. La naissance de Georgie, fruit de cette union, entérine le mal-être du garçonnet.
Celui-ci se réfugie alors peu à peu dans la lecture, et ne tarde pas à pénétrer dans un univers parallèle inquiétant, né de ses nombreuses lectures, et dans lequel sa mère l’appelle sans cesse…
Je viens de lire d’une traite ce roman, afin de pénétrer dans l’univers onirique et inquiétant à souhait de John Connoly. Et je n’ai pas été déçue !
Mêlant roman d’apprentissage et récit merveilleux, Le livre des choses perdues est un roman enivrant dans lequel on plonge pour n’en ressortir qu’à la dernière page. Empruntant aux contes sa structure et ses personnages – chevaliers, loups, monstres hybrides, chasseresse… – ce roman aborde la question du deuil et de la négation de la mort à travers un univers souvent noir et sanglant. Le jeune héros, David, murit au fil de ses rencontres dans ce monde étrange et progresse dans son acceptation de la mort de sa mère. Il se débarrasse au fil des pages des tocs qui l’enfermaient au quotidien dans une culpabilité croissante.
Une lecture onirique à souhait qui cache une réflexion bien plus profonde sur le sens de la vie. Oui, on aperçoit l’empreinte de Tolkien à travers la cartographie de ce monde parallèle, et celle de Lewis Carroll, plus prégnante, par le glissement (encore une fois) d’un héros enfant dans un univers onirique grâce à un tunnel, mais surtout par le but ultime de l’intrigue : la rencontre avec le monarque de ce royaume étrange. Mais le roman de John Connolly ne souffre pas de ces ressemblances et permet, grâce à une intrigue originale et une réflexion bien menée, de passer un très bon moment de lecture.
Un grand merci à et à pour ce roman découvert dans le cadre d’un partenariat.
Et voici ma septième participation au Challenge Des contes à rendre de Coccinelle !
Ah, celui-ci fait partie de mes grands coups de coeur 2009 !
Celui la me tente énormement, je pense que je vais bientot le lire !
il est sur ma LAL, je n’ai toujours pas sauter le pas mais j’y repense régulièrement, il passera à la casserole, c’est sûr!
Il me tente moi aussi, et depuis longtemps ! Mais je n’ai jamais eu l’occasion de l’acheter jusqu’à maintenant. Un oubli à réparer très vite !
Je le rajoute sur ma LAL car ta critique donne trop envie !
j’ai loupé ce partenariat, je note ce livre me plaira , je pense
Celui-là me tentait depuis un moment .. j’ai finalement craqué cette semaine et à lire les différentes critiques y compris la tienne sur ce roman, je ne regrette pas mon choix !
Me reste plus qu’à le lire
Un bon souvenir pour ce roman qui n’entre pas dans le canevas de mes lectures habituelles.
Dans ma PAL…Il ne faut pas que je tarde à l’en sortir ^^ Et au passage, j’aime beaucoup ta nouvelle déco !
J’ai beaucoup aimé lire ce roman. La revisite des contes m’a totalement charmée )
Il est dans ma LAL … perdu au milieu de 200 autres titres, mais il y est !
Il faut vraiment que je le lise celui-ci !
Je ne me le suis toujours pas procuré mais il va falloir que je fasse vite parce que c’est le genre de livre que j’ai bien envie d’offrir à ma maman pour Noël… Mais pas sans l’avoir lu !
Je te comprends. OUI, je le peux.
J’ai lu trois « policiers », ou plutôt thrillers de Connolly, et j’avoue y avoir pris un monstrueux plaisir. Je suis très surpris de le voir évoluer sur ce registre littéraire. Structure du roman policier et structure du conte sont très différentes, voire opposées. Je te ferai peut-être lire (oui, peut-être car ça fait peur, de vraies machines à cauchemars)un de ceux que j’ai dévorés. Ah, oui j’oubliais…les cartons…!
@Emmyne : Ce n’est pas un coup de coeur pour moi, mais j’ai passé un bon moment… @Serafina : Bonne découverte ! @lasardine : Oui, surtout que c’est un bon roman qui permet de s’évader quelques heures de façon agréable. @vilvirt : Contente de t’y avoir fait repenser ! @Anne Sophie : Merci ! J’espère qu’il te plaira… @pom’: Je te souhaite une bonne lecture alors ! @Plumeline : Hihihi ! C’est dur de résister… @Manu : Même sensation que toi ! @Elizabeth-Bennet : Merci, t’es gentille ! @Ankya : C’est vrai que c’était une bonne idée, souvent très drôle.… Lire la suite »
Je l’ai vraiment beaucoup aimé, ce roman. Bon, il m’a fait très peur (des fois, j’ai 8 ans dans mon cerveau) mais j’en garde un excellent souvenir!
@Karine : C’est vrai qu’il y a des passages un peu inquiétants… T’inquiète, t’es pas la seule à avoir parfois 8 ans dans ta tête !
Ce bouquin m’a fait de l’oeil plusieurs fois en librairie. J’avais lu peu de billets à son sujet mais je crois que le tien pourrait bien me décider à le lire!
@La plume… : Ah ! Tant mieux ! Ce n’est pas un coup de coeur, mais j’ai passé un agréable moment à le lire…
Il reste désespérément à la fin de ma LAL mais ton billet enthousiaste me donne envie de le faire remonter en tête de liste. Merci !
@Folfaerie
Avec plaisir ! En revanche, quelques mois après cette lecture, il ne m’en reste strictement rien… C’est étrange : c’est comme si je n’avais jamais ouvert ce roman…