L’écho des morts, Johan Theorin
Je viens de terminer L’écho des morts, sacré Prix du meilleur polar suédois en 2010. J’étais assez enthousiaste à l’idée de cette lecture…
Lîle d’Öland, au Sud Est de la Suède. Joakim, sa femme Katrine et leurs deux enfants ont décidé de quitter Stockholm pour s’installer à Aludden, une ancienne demeure de gardien de phare. L’endroit est immense et isolé, mais la famille se plaît dans ce havre de paix.
Jusqu’au jour où une catastrophe se produit. Joakim, de retour de Stockholm, apprend par téléphone qu’un membre de sa famille vient de se noyer. Affolé, il rentre chez lui et découvre avec horreur la victime de ce drame…
Anéanti par cette perte, le père de famille tente de faire face en rénovant la vieille bâtisse. Mais tandis que d’étranges voix surgies de nulle part le font frémir, sa fille, Livia, semble communiquer avec l’au-delà à travers ses rêves…
Au début de ma lecture, j’oscillais entre l’enthousiasme et la crainte de tomber dans un roman fantastique où les morts communiquent avec les vivants… Étant relativement rationnelle et pragmatique, l’ennui a commencé à pointer en même temps que les évocations diverses de fantômes…
Heureusement, et sans vous révéler pour autant l’intrigue complète de ce roman, libre au lecteur d’interpréter ces mentions de l’au-delà… J’ai donc poursuivi ma lecture avec plaisir !
Johan Theorin, que je lisais pour la première fois, emmène son lecteur dans une Suède aussi frigorifiante qu’inquiétante. La tourmente – spectaculaire tempête de neige inattendue – menace les personnages, tandis que l’intrigue avance pas à pas.
Le rythme est assez lent, la narration alterne les focalisations sur les personnages principaux, menant ainsi plusieurs intrigues en parallèle.
L’intrigue principale est assez pesante : un père de famille fait face à un deuil en le niant totalement, allant jusqu’à continuer à mettre quatre assiettes pour le repas de Noël, tandis que derrière son dos se nouent plusieurs histoires que l’on soupçonnent liées. Les divers personnages ont une psychologie intéressante et bien développée.
J’ai passé un bon moment de lecture, me laissant engourdir dans cette atmosphère froide et venteuse, évoluant doucement au rythme de l’intrigue et des personnages. Seul bémol, le dénouement, assez rapidement traité, que j’ai trouvé un peu invraisemblable et qui a décrédibilisé à mes yeux tout ce qui précède…
Je remercie et les éditions pour cette livre reçu dans le cadre d’un partenariat.
Ca n’a a pas été un coup de coeur pour moi !
La fin de ton billet ne m’incite pas à le rajouter à ma LAL.
Tu as surement déjà vu que l’auteur sera au festival Quais du polar !! A moins que tu ne fasses pas les dédicaces ? Certaines auront lieu dans ma petite librairie de quartier !
J’ai beaucoup aimé ce livre. Le côté fantômes, on peut également le prendre d’un point de vue terre à terre: seul dans une grande maison isolée dont le plancher craque… je pense que tout le monde croirait entendre des fantômes ^^
@Clara : De mon côté non plus…
@Véro1001 : Non, je dois dire que je n’ai pas été emballée plus que ça et ne le recommande pas chaudement…
@Pickwick : Oui, j’ai vu mais je ne pense pas le faire dédicacer… J’ai d’autres aueurs en vue… @Ankya : Je suis bien d’accord avec toi, et c’est pour ça qu’il ne m’est pas tombé des mains. S’il ne s’était agi que d’une histoire de fantômes comme le film « La voix des morts », je crois que j’aurais été moins indulgente…
J’ai pour ma part beaucoup aimé ce roman. Il est parvenu a m’emporter vers les froids déors qu’il décrit à merveille.
@El Jc : De mon côté j’ai vraiment eu du mal à rester concentrée et à être pénétrée de l’atmosphère de ce roman… C’est dommage !