La disparue de Noël, Anne Perry
La disparue de Noël est le premier tome de la série de Noël imaginée par la romancière britannique Anne Perry et mettant en scène des personnages secondaires issus d’une de ses deux séries phares, William Monk et Charlotte Ellison et Thomas Pitt. Ce premier tome, qui met en scène Lady Vespasia Cumming-Gould apparue dans la série Pitt, est paru en 2005 dans la collection Grands Détectives des éditions 10×18.
Alors qu’elle est invitée à passer quelques jours avant Noël dans le manoir d’un des membres de l’aristocratie qu’elle fréquente en compagnie d’autres convives, Lady Vespasia est témoin d’une altercation verbale entre deux invitées. Quand l’une d’elles est retrouvée morte le lendemain, noyée dans le lac de la propriété, tous accusent son ennemie de la veille de l’avoir poussée au suicide. Scellant un pacte entre tous les participants du weekend, la jeune femme n’a d’autre choix, pour expier sa faute, que d’aller annoncer en personne à la mère de la victime le décès de sa fille. Lady Vespasia décide de l’accompagner dans ce long trajet jusqu’en Ecosse. Mais les deux femmes ne sont pas au bout de leurs surprises concernant la disparue.
Je crois avoir vaguement lu une enquête Pitt dans ma jeunesse mais n’avoir pas vraiment accroché au style d’Anne Perry, le trouvant facile et souvent anachronique au niveau de ses personnages féminins. Ne voulant pas rester sur cette mauvaise impression, j’ai ouvert La disparue de Noël sans a priori, me laissant porter par cette intrigue de disparition et de rédemption.
Mais le charme n’a pas opéré. L’intrigue se met en place rapidement mais l’essentiel du roman se concentre sur le voyage de Lady Vespasia et Lady Isobel. C’est longuet, il ne se passe pas grand chose, et j’ai eu beaucoup de mal à éprouver de l’empathie pour ces deux jeunes femmes harassées de devoir prendre le train et partir sans leur suite habituelle et leur personnel. Je ne sais pas si c’est à force de regarder le monde autour de moi mais j’ai été rapidement agacée par cette noblesse indolente qui ne craint qu’une chose : être répudié socialement et mis au ban de cette élite déconnectée de la vie réelle.
Malgré un dénouement intéressant, je suis ressortie un peu ennuyée par cette lecture et pas vraiment distraite par les affres de ces bien nés aux considérations si superficielles. Ce n’est pas avec cette lecture que je vais renouer avec les romans d’Anne Perry !
Il y a longtemps j’avais commencé à découvrir Anne Perry et puis je m’en suis lassée car je passais toujours un bon moment mais sans plus.
Bonne journée !
Ça ne m’étonne pas, c’est ce que j’ai ressenti aussi… Belle soirée de ton côté ! 🤗
Je n’arrête pas de le dire, mais vraiment je n’arrive pas à accrocher aux histoire d’Anne Perry. Ton avis, ne me donne pas envie de lui redonner une chance.
Pas grave, il y a tellement d’autres choses à lire 😉
On est au moins deux ! 😀
Je lui avais laissé une deuxième chance avec ce court roman mais c’est raté. Tant pis ! 😉
J’en avais lu un d’Anne Perry et je n’avais pas accroché non plus, mais je crois qu’ils ne se valent pas tous malheureusement… Décidément, tu enchaînes un peu les déceptions en romans de Noël !
C’est mon deuxième de cette auteure et deux fois que je n’accroche pas. Je crois que je vais arrêter de m’obstiner !🤣
Oui, 2019 n’est pas un bon cru niveau lectures de Noël, heureusement que je me suis régalée en début de mois avec Le Cupcake café sous la neige !😍