Le Seigneur des Anneaux T.1 La Fraternité de l’Anneau, J.R.R. Tolkien
La Fraternité de l’Anneau est le premier tome du roman Le Seigneur des anneaux écrit entre 1954 et 1955 par le britannique John Ronald Reuel Tolkien, dit J.R.R. Tolkien.
L’équilibre de la Terre du Milieu est fragilisé. L’Anneau de pouvoir forgé par Sauron est perdu depuis des centaines d’années mais depuis quelques temps, les créatures maléfiques se réunissent et semblent fomenter un funeste dessein. Sauron veut en effet récupérer son bien et son attention se porte sur la Comté, où vivent les Hobbits. Il se chuchote qu’un des leurs aurait récupéré l’Anneau unique. Heureusement, le magicien Gandalf veille au grain et va aider le jeune Frodo, dépositaire de l’objet tant recherché, dans sa quête pour détruire celui-ci.
Il m’en aura fallu du temps pour me plonger dans le classique de Tolkien. Quatorze ans après l’avoir étudié en séminaire de Littérature de Jeunesse en Master 1, j’ai enfin décidé de prendre le temps de m’immerger dans cette saga culte du père de la fantasy.
Que dire qui n’a pas déjà été dit ? C’est bien là le problème, quand on décide de parler d’un tel monument de la littérature. Je vais rester modeste, donc, et plutôt vous parler de mes impressions de lecture.
Ce premier tome pose les bases de la quête de Frodon, parti vers le Mordor pour détruire l’anneau unique, celui tant recherché par Sauron. Tolkien prend son temps pour expliciter son univers (le fameux incipit sur les hobbits qui a fait fuir tant de lecteurs) et donne une large place aux dialogues et aux chants. La première chose qui m’a interpellée lors de cette lecture, c’est la langue. Tolkien livre ici en effet un texte bien loin du pathos des films de Peter Jackson. Le style est précis, net, sans fioriture ni mélo pour faire pleurer dans les chaumières. Exit, les jérémiades et autres supplications de Sam envers Frodon, les monologues grandiloquents ou autres scènes parfois exagérées que l’on peut voir dans l’adaptation ciné. Tolkien fait preuve ici d’un détachement à toute épreuve et insiste davantage sur les descriptions de son univers et les chansons qui émaillent son récit que sur l’étude des émotions de ses personnages.
Passé ce premier moment d’étonnement, j’ai glissé avec facilité dans l’intrigue, m’émerveillant du génie de l’homme qui a su inventer cet univers codifié complexe à souhait, me perdant parfois il est vrai un peu dans tous les personnages qu’il évoque. C’est justement ce foisonnement qui m’a intriguée aussi. Même si je sais l’auteur très érudit et linguiste émérite, je n’ai pu m’empêcher de me sentir toute petite face à lui et cette œuvre qui semble avoir une vie propre, avec des ramifications nombreuses, une histoire extrêmement développée et une originalité sans pareille. Tolkien sait exactement où il va, comme il y va et donne à voir une parcelle de son génie avec ce premier tome. C’est brillant, véritablement.
Bref, une lecture foisonnante autant que fascinante qui surpasse largement son adaptation ciné. J’ai hâte de poursuivre avec Les deux Tours !
Je n’ai jamais pris le temps de les lire. Mais il semblerait que la nouvelle traduction soit vraiment excellente et ça me tente un peu plus (même si j’ai tellement d’envies lectures que…). Bon dimanche !
Oui, il paraît. J’ai une ancienne traduction et on en sent les lourdeurs. Mais ça reste excellent quand même. Un génie cet homme, sans conteste. Bonne nuit, moi c’était formation hypno tout le weekend et c’était génial, comme toujours.🥰
Ahlala, je peine sur cette lecture depuis bien trop longtemps.
Personnellement je n’ai jamais vu les films, j’étais tellement fan d’Harry Potter que je n’ai jamais eu envie de me lancer dans cette saga qui lui faisait concurrence (enfin, c’est comme ça que je le voyais).
Ma lecture n’est pas désagréable, mais c’est si long …
Oh… Et pourtant, il y a tellement de choses que Tolkien a posé grâce à son oeuvre. C’est le père de la fantasy et malgré ce qu’elle en dit, J.K.Rowling lui doit beaucoup. Par contre, je comprends que tu peines, le style d’écriture est foncièrement différent et les descriptions beaucoup plus nombreuses.
Je ne me suis pas encore plongée dans ce classique de Tolkien… un jour peut-être mais, je me doute déjà que c’est mieux que l’adaptation cinématographique 🙂
Bonne journée !
Oh oui, tu verras, c’est beaucoup plus complet que les films, évidemment. Je me régale de mon côté !
Bon dimanche !