Le Protectorat de l’ombrelle T.5 Sans âge, Gail Carriger

Sans âge est le cinquième et dernier tome de la pentalogie Le Protectorat de l’ombrelle imaginée par l’archéologue et romancière américaine Gail Carriger. Il est paru aux éditions Orbit en 2013.

Tandis que les Maccoon se sont installés dans le placard du vampire Lord Akeldama pour élever conjointement et secrètement leur fille avec lui, Alexia est convoquée par Matakara, la plus vieille reine vampire au monde, en Égypte. Alexia et sa famille, accompagnée des Tunstell, s’embarque donc pour un long voyage. Mais que lui veut donc Matakara ? Et surtout, que veut-elle à Prudence, leur fille ?

La découverte de cette série il y a quatre ans a été un réel enchantement. Moi qui ne suis d’ordinaire pas friande des romances en milieu vampire, je suis tombée sous le charme de la plume de Gail Carriger et de son univers follement divertissant. Le Londres qu’elle imagine aux allures steampunk, peuplé de loups-garous et de vampires et teinté de mode, est diablement bien ficelé et se présente comme une toile de fond parfaite aux aventures de Lady Maccon et son entourage.

Ce cinquième tome vient clore les aventures de celle-ci et c’est avec beaucoup de tristesse que j’ai éteint ma liseuse, une fois la dernière page lue. Gail Carriger réussit à terminer sa série avec élégance grâce à une intrigue encore une fois drôlement bien rythmée qui entraîne le lecteur en Égypte, à la découverte des origines des vampires. Aucun temps mort, aucune longueur, l’ensemble se dévore avec beaucoup de plaisir.

Je n’aurais qu’un mot : lisez Le Protectorat de l’ombrelle, ne vous arrêtez surtout pas aux couvertures qui peuvent peut-être vous faire fuir – ou vous séduire, mais dans ce cas-là, mon argumentaire n’a pas lieu d’être – et plongez dans cette réécriture fantasy de Jane Austen (pour le premier tome).

Mon avis sur les précédents tomes 

Et voici ma deuxième participation au Challenge d’Halloween organisé par Hilde et Lou.