Les carnets rouges, Carole et Antoine Fruchard
Les carnets rouges est un thriller écrit à quatre mains par un frère et une soeur, Carole et Antoine Fruchard, alors qu’elle était à Shanghai et lui à New York. Il est sorti hier dans la collection Noir d’Harper Collins.
Paris, 2040. Simon est un jeune scientifique passionné par ses recherches. A la tête d’un projet classé confidentiel aux retombées mondiales, Simon travaille d’arrache-pied, poursuivant en secret un autre but : sauver Alice, sa fiancée, rongée par un mal inconnu, qui pourrait être sauvée grâce à ces recherches. Mais plus il avance dans son projet, plus Simon se sent épié, parfois reconnu dans la rue, dans tous les cas observé. Le jeune homme met toute son énergie au service de sa recherche, faisant taire en lui ses accès de violence et de paranoïa. Mais Simon n’est pas au bout de ses surprises et son projet l’amènera aux quatre coins du monde dans une course-poursuite effrénée pour tenter de sauver Alice.
Je ne suis pas une grande lectrice de thrillers, qu’on se le dise. Mais j’ai été littéralement scotchée par celui-ci, incapable de le reposer avant d’en connaître le dénouement. Carole et Antoine Fruchard réussissent avec brio le pari pourtant risqué d’une écriture à quatre mains. L’ensemble est fluide, le rythme rapide et l’écriture cinématographique, rendant l’intrigue très visuelle. Il n’est pas étonnant que Netflix soit intéressé par une adaptation en série de ce roman.
L’intrigue en elle-même est diablement bien ficelée, les auteurs y intégrant histoire, physique, économie et géopolitique, lui offrant ainsi une certaine densité. Les détails sont pointus (je suis allée chercher des éclaircissements pour mieux comprendre certains aspects, notamment en physique) sans être inaccessibles au plus grand nombre, et l’ensemble reste pourtant digeste. Un coup de maître !
Petit bémol cependant pour le dénouement, que j’imaginais moins rocambolesque. Mais cela ne gâche en rien la qualité de ce thriller. En bref, si vous avez envie de sensations fortes, d’évasion, d’une course contre-la-montre, foncez sur Les carnets rouges. Et on en reparle ensuite ! Un grand merci aux éditions Harper Collins pour cette lecture aussi haletante qu’addictive !
Nan mais au bout d’un moment en vrai, c’est pénible de te lire et d’être tentée à chaque fois ^^ Je note… Je note… Ma liste d’envies augmente, augmente…
(d’ailleurs, rien à voir, mais j’ai fait acheter « Open bar » 1&2 à mon mari. Oui, il paye ça parce qu’il aime les BD, il va lire -et adorer je pense- et puis moi j’en profiterai aussi, sans avoir déboursé un centime =P )
Roooh je suis désolée… Nan en fait c’est pas vrai, j’adore te tenter.😉
Et génial pour Fabcaro ! Tu vas voir, ils sont tellement drôles !😂😂😂
Oh oh, tu sais donner envie, même pour un thriller !!
Hihi, tu as vu ? Et pourtant, ce n’est pas mon genre de prédilection ! 😉