Lucky Joey, Carl Norac et Stéphane Poulin
Lucky Joey est un album imaginé par Carl Norac et mis en dessins par Stéphane Poulin. Il est sorti en novembre dernier à L’École des Loisirs.
Joey est un petit écureuil qui vit dans un arbre de Central Park avec sa famille. Tous les matins, il est heureux d’aller travailler et gagner honnêtement sa vie. Joey est laveur de vitres sur les plus hauts gratte-ciels de la ville et fait son métier avec soin. Joey rêve de se marier avec Léna, son amoureuse, qui travaille de son côté dans un pressing. Même s’ils ont peu d’argent, ils savourent leur vie à deux et gardent confiance. Et un jour, le destin semble sourire à Joey…
Quel album ! Oh oui, quel album ! Il a su faire battre très fort mon petit cœur ce Lucky Joey, tant dans sa forme que dans son fond. Carl Norac nous livre ici une belle histoire, remplie d’humanité et de douceur. Portée par des personnages animaux, l’intrigue se centre sur Joey, l’écureuil éternel optimiste, intègre et travailleur, qui rêve grand à New York. Malgré une vie modeste, un travail harassant et des rencontres pas toujours bienveillantes, son optimisme est inébranlable. Et c’est avec un élan de positif que l’intrigue entraîne le lecteur dans cette success story du petit écureuil qui avait confiance en la vie.
Le dessin de Stéphane Poulin est tout simplement stupéfiant et le grand format de l’album lui offre toute latitude pour exprimer son talent. Le ton est donné dès la couverture, à la perspective des plus soignées, avec trois plans aussi léchés les uns que les autres. Et tout l’album est ainsi. Alternant des plans larges de New York avec des plans rapprochés d’une pause thé entre Joey et un de ses amis, la double page est le théâtre d’effets visuels les plus saisissants, s’offrant parfois le luxe de casser l’horizontalité pour adopter la verticalité de l’ensemble.
Le style désuet du dessinateur, qui fait la part belle aux textures et aux ombres, offre à l’intrigue une patine un peu ancienne et colle parfaitement avec le cadre de l’histoire.
Bref, je n’aurais qu’un seuil conseil : ne passez sous aucun prétexte devant Lucky Joey sans vous arrêter. Vous le regretterez sans aucun doute. Encore une belle lecture à ajouter à la bibliothèque de Zelda. Merci beaucoup L’École des Loisirs pour cette merveilleuse découverte.
Oh que c’est joli !!! Je le note pour la médiathèque, il a l’air ultra canon !!!
Il est magnifique ! Je sais que tu vas avoir un coup de coeur toi aussi ! <3
Que c’est beau !! j’ai aussi vu Zou et la cabane magique du père Noël mais alors là, je fonds absolument !!! noté 🙂
Oh chouette ! Tu verras, tu ne seras pas déçue avec Lucky Joey (ni avec Zou ou Le fils du Père Noël ! 😉 )
Craquant ! ♥
Visuellement, c’est une merveille !
il a l’air tellement mignon!
Mignon et visuellement magnifique. Ne passe pas à côté !
ça a l’air mignon comme tout et comme ma grande doit réciter des poèmes de Carl Norac en CE1, si elle croise un de ses albums elle sera ravie !
Ah oui, tu m’étonnes ! 😉 Celui-ci est magistral, et c’est peu de le dire.