Sauveur & Fils saison 7, Marie-Aude Murail et Constance Robert-Murail
La septième et dernière saison de la génialissime série Sauveur&Fils imaginée par Marie-Aude Murail a été coécrite avec sa fille, Constance Robert-Murail. Elle paraît aujourd’hui aux éditions L’École des Loisirs.
Trois ans après le dernier tome, bien des choses se sont passées au 12, rue des Murlins. Une pandémie mondiale a bouleversé l’ordre établi et en ce mois de novembre 2021, c’est toute la famille de Sauveur qui continue à chercher son équilibre. La petite Léo, fruit de l’amour de Sauveur et Louise, enchante la maisonnée, tandis que Paul et Lazare sont en 5e. Alice, de son côté, se languit de Gabin, parti à l’armée, tandis que Grégoire, que Louise et Sauveur ont plus ou moins adopté, aimerait ne jamais quitter le joyeux tohu-bohu de la maison. Et Sauveur, au milieu de tout ça, continue son métier de psychologue clinicien et accueille dans son cabinet ses jeunes patients en demande d’aide.
Vous le savez, j’adore la série Sauveur & Fils depuis la parution de son premier tome, en avril 2016. Et je n’avais qu’une hâte, découvrir comment elle aller se terminer. Et je n’ai pas été déçue. Marie-Aude Murail excelle dans l’analyse de la psyché humaine en offrant une galerie de personnages tous plus vraisemblables les uns que les autres. Et si vous trouvez que j’insiste souvent sur la vraisemblance, c’est parce que j’estime ce détail important dans le genre romanesque, pour éviter toute caricature ou stéréotype. Certains patients de Sauveur sont nouveaux, d’autres reviennent comme un au revoir à la série, et c’est un plaisir de voir ce qu’il est advenu de ces êtres de papier.
Ce septième et dernier tome prend en compte la question de la pandémie mondiale et permet de voir l’après, dans ce que cet épisode a changé pour les personnages. Ce saut temporel de trois ans permet de faire grandement avancer les personnages dans leurs préoccupations et ça rend l’ensemble rudement intéressant. L’adolescence est bien présente, avec Paul, Lazare et Alice, et les deux auteures la dépeignent avec beaucoup de justesse.
Le style est toujours aussi fluide et agréable à lire et ce dernier tome se dévore sans même y penser. Évidemment, j’ai éprouvé une pointe de nostalgie en le refermant, refermant par là même la porte du 12, rue des Murlins, ouverte il y a 7 ans. Je sais que je reviendrai, retrouver Sauveur et ses patients, la maisonnée et ses habitants et toute cette vie qui s’en dégage. Un grand merci à L’École des Loisirs pour la découverte de ce dernier tome des aventures de Sauveur.
Retrouvez mon avis sur l’intégralité de la série ci-dessous.
Hiiiiiiiii j’ai hâte qu’il arrive en médiathèèèèèque ! Vivement vivement vivement ! Je reviendrai te lire quand je l’aurai lu aussi 😉
Bonne lecture alors, et bonne fin de série ! 🙂