Les trois erreurs de ma vie, Chetan Bhagat
Je viens de tourner la dernière page du troisième roman de Chetan Bhagat, Les trois erreurs de ma vie. Et, encore une fois, j’ai été charmée par un roman sur l’Inde contemporaine…
Chetan Bhagat reçoit un matin un mail d’un destinataire inconnu. Celui-ci l’informe qu’à chaque phrase qu’il écrit, il avale un somnifère pour mettre fin à ses jours.
Affolé, Chetan Bhagat décide de retrouver au plus vite ce jeune homme, afin de le sauver. Grâce à ses contacts, il le retrouve dans un hôpital public, à 1000 km de chez lui. L’auteur s’envole immédiatement pour rencontrer l’homme en question et en savoir un peu plus sur sa vie et son envie de mourir.
Govind Patel, c’est son nom, lui raconte alors son histoire. Comment, à vingt-cinq ans, il a commis les trois plus grosses erreurs de sa vie et pourquoi il a décidé d’en finir. Son histoire débute par l’ouverture, avec ses deux meilleurs amis, d’un magasin d’articles de sport dans une petite ville sans histoire…
Ne me passionnant pas pour les romans sur le sport en général et le cricket en particulier, j’ai commencé ma lecture sans a priori particulier, décidant de me laisser porter… Et j’ai bien fait ! La lecture de ce roman est très rapide, le style de l’auteur fluide et le rythme bien mené.
Chetan Bhagat nous entraîne avec brio cette fiction dans l’Inde contemporaine (car oui ! Il s’agit d’une fiction, même si l’auteur se présente comme un personnage de son roman, recevant une confession de Govind Patel sur son lit d’hôpital). Les personnages ont une psychologie relativement bien développée, le narrateur – le personnage de Govind, qui a tenté de se suicider – permet au lecteur de se plonger dans cette histoire avec un point de vue subjectif. La narration a posteriori des événements permet au personnage de glisser des effets d’annonce qui sèment du suspense tout au long de la lecture.
Les problématiques de l’Inde actuelle sont abordées, notamment les rivalités entre hindous et musulmans, portées par des personnages haut en couleur et une intrigue bien menée.
Excellente idée, en fin d’ouvrage, de présenter un glossaire avec tous les noms en hindi évoqués en italique
dans le texte ! Cela manque trop souvent aux romans de littérature
indienne, et c’est bien dommage car on passe à côté de beaucoup de
détails, notamment au niveau des descriptions…
Je tiens à remercier Les Editions Le Cherche-midi de m’avoir offert ce livre. J’inscris bien entendu cette lecture dans le cadre de notre Challenge Bienvenue en Inde.
Un billet très tentant. Je note!
Ca donne bien envie en effet!
Je te conseille de lire le premier roman trasduit « Une nuit @thecallcenter ». C’est loufoque et on passe un bon moment.
@Zarline : Oui, j’ai vraiment apprécié cette lecture…
@Evertkhorus : Je te l’avais dit !! J’ai vraiment accroché !!
@Ajia : merci de ton conseil, je note ce titre !
Ce livre est dans ma PAL : une prochaine lecture qui, je pense, ne tardera pas trop !