La cité des livres qui rêvent
Pour rebondir sur mon précédent article (vu qu’il n’y en a qu’un pour le moment, c’est facile !), voici pour ceux qui sont intéressés, quelques indications sur La cité des livres qui rêvent.
Le lecteur suit le périple d’Hildegunst Tallemythes, un jeune dragon qui entre dans les catacombes de Bouquinbourg à la recherche du manuscrit « parfait », le tout ponctué d’illustrations en noir et blanc d’une inventivité rare.
Les descriptions sont délicieuses, l’imaginaire de Walter Moers incroyable, ses trouvailles linguistiques vraiment géniales (tout du moins l’excellente traduction de François Mathieu et Dominique Taffin-Jouhaud) et les illustrations qu’il a lui-même réalisées donnent froid dans le dos.
Bref, ce livre est un petit bijou de poésie et de réflexion sur la lecture et la littérature… Il est bien dommage qu’il ne soit pas plus connu et reconnu, d’où mon acharnement à en parler autour de moi et à l’indiquer dans le cahier de suggestions d’achats des bibliothèques. Avis aux amateurs !
Quatrième de couverture :
« Ici commence l’histoire. Elle raconte comment je suis entré en possession du Livre sanglant, comment j’ai atteint l’Orm. Cette histoire n’est pas destinée aux lecteurs au cuir tendre et aux nerfs fragiles – à qui je recommande d’emblée de reposer cet ouvrage. (…) Oui, je parle d’un pays où la lecture peut rendre fou. Où les livres risquent de blesser, d’empoisonner et même de tuer. Seul celui qui est prêt à accepter le risque de me lire, à mettre sa vie en jeu pour avoir sa part de mon histoire doit me suivre jusqu’au prochain paragraphe. (…) Mais ne perdons pas plus de temps et entamons notre périple. Car il s’agit bien d’un voyage qui nous mènera à Bouquinbourg, la Cité des livres qui rêvent. »
J’avais emprunté et commencé à lire Le maître des Chrecques du même auteur il y a quelques semaines. Un bon livre que je n’ai pas fini car j’ai décidé que je l’achèterai plus tard. Pour le peu que j’ai lu – et je suis d’accord avec toi – Walter Moers a une imagination sans fin, un vocabulaire plus que créatif…! Si tu n’as pas lu Le maître des Chrecques, le roman tourne autour de l’alchimie et la cuisine: un vrai régal! Je pensais ces 2 livres là avaient un lien mais apparemment non. Je note ce roman dans ma liste… Lire la suite »
@Kono
Ces deux romans n’ont en effet pas deux liens entre eux en terme d’intrigue mais ils sont dans le même esprit. Je les ai lus tous les deux et, si j’ai préféré La cité des livres qui rêvent, j’ai quand même été bluffée par l’imagination et la plume de Walter Moers dans les deux cas. Ce n’est pas pour rien que La cité des livres qui rêvent est un énorme succès en Allemagne, pays dont est originaire l’auteur… A bientôt !
J’ai quitté hier soir la Zamonie, La Cité des Livres qui Rêvent en flammes… Ohhh !
Heureux d’avoir pu découvrir ce livre qui compte tant pour toi. Il m’a beaucoup intéressé, parfois ému, parfois fait rire, malgré quelques longueurs. Il y a tant à en dire, on en parlera bien entendu mais je te ferai aussi parvenir mes personnelles « chroniques bouquinbourgeoises ».
A très bientôt,
Je n’avais pas répondu à ton commentaire… Honte à moi ! Merci de ton retour sur ce livre qui me tient tant à coeur. Tu m’as donné envie de me replonger dedans. Excellent weekend et à très bientôt pour de nouveaux échanges littéraires !
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Ma meilleure lecture en 25 nos. Je suis totalement accro à ce roman je le lis une à deux fois par an!
C’est vrai ? Alors que moi je ne l’ai jamais relu et j’hésite à l’ouvrir à nouveau. J’ai peur de ne pas ressentir les mêmes émotions et gâcher mon souvenir. C’est toujours le problème avec les livres qui nous ont profondément marqués…