Mémé dans les orties, Aurélie Valognes
Mémé dans les orties est le premier roman de l’auteure française Aurélie Valognes, publié initialement en auto-édition en 2014 avant de devenir un best-seller traduit dans plus de quinze pays.
Ferdinand, quatre-vingt trois ans, vit seul avec sa chienne Daisy. Pour ce veuf un peu sourd, acariâtre et solitaire, la vie est rythmée par ses émissions de radio, ses promenades avec sa chienne et ses siestes. Il trompe son ennui en évitant consciencieusement ses voisines retraitées, aussi commères que promptes à juger les habitants de la résidence. Mais l’ennui de Ferdinand est bouleversé le jour où sa chienne disparaît et qu’un nouveau voisin emménage au-dessus de chez lui avec Juliette, sa fille de dix ans. La fillette, précoce, se prend d’affection pour le vieil homme taciturne et s’impose dans sa vie petit à petit. Ferdinand résiste mais capitule rapidement devant cet excès de vie, de joie et de pâtes de fruits. Dans le même temps, il rencontre sa voisine de pallier, l’énergique Béatrice Claudel, quatre-vingt douze ans, qui apporte elle aussi un tourbillon de vie dans son quotidien.
D’Aurélie Valognes, j’avais déjà découvert Nos adorables belles-filles, Minute, papillon et Au petit bonheur la chance mais pas encore son premier roman, celui qui l’a fait sortir de l’anonymat et connaître du grand public. C’est désormais chose faite, durant ce confinement et grâce à la bonne âme qui a déposé son exemplaire dans la boîte à livres de chez mon producteur de légumes.
On retrouve dans Mémé dans les orties ce qui fait le charme des romans d’Aurélie Valognes : une certaine légèreté, tout d’abord, mais aussi une bienveillance et un côté doudou qui font qu’il est toujours agréable de se glisser entre les pages d’un de ses romans (petit bémol selon moi à appliquer à Au petit bonheur la chance, plus grave que les précédents).
Ferdinand est un peu un Tatie Danielle masculin, acariâtre, malpoli, égoïste et râleur, mais attachant dans le fond et il est plaisant de suivre son évolution et de voir comment il s’ouvre à nouveau au monde et à la vie grâce à Béatrice et Juliette. Si l’intrigue est assez prévisible, elle n’en demeure pas moins agréable à lire et permet de passer un bon moment.
Un roman feel good parfait pour se détendre et passer un bon moment, tout à fait approprié à cette période de confinement.
Je n’ai jamais lu Aurélie Valogne ! Je crois qu’il va falloir que je m’y mette 😉
C’est du feel good agréable et avec lequel tu ne prends aucun risque d’être remué. Ça fait du bien, parfois !
J’avais peur que ce soit trop sirupeux, mais vu les avis, je pense que j’essaierai cette autrice à l’occasion !
C’est du feel good, entendons-nous bien, mais c’est pas trop sirupeux (en tout cas, à mon goût ! 😉 )