Pikkeli Mimou, Anne Brouillard
Pikkeli Mimou est un album d’Anne Brouillard paru en novembre 2020 à L’École des Loisirs.
La première neige vient de tomber. Killiok regarde son calendrier et se rend compte que c’est demain l’anniversaire de Pikkeli Mimou, qui habite dans une cabane au milieu de la forêt. Il décide de lui préparer un gâteau et un cadeau et de partir à l’aube, le lendemain, accompagné de Véronica. La neige crisse sous ses pattes et sous sa luge et Killiok avance dans la forêt pour aller cher Pikkeli Mimou.
Je connaissais Anne Brouillard pour avoir étudié certains de ses albums lors de mon Master de Littérature jeunesse. Mais je n’avais plus croisé son travail depuis. J’ai donc eu envie, en novembre dernier, d’ouvrir Pikkeli Mimou et de me plonger dans cette atmosphère hivernale feutrée et douillette. La vie étant ce qu’elle est, j’ai en effet lu cet album alors qu’il faisait froid et que j’habitais encore Metz mais je le chronique aujourd’hui, par une belle journée estivale dans ma nouvelle maison en Dordogne. Mais le plaisir est toujours intact ! Je l’ai relu, pour me le remettre en mémoire et je comprends pourquoi j’avais eu un coup de coeur en le découvrant (mais pas pourquoi je n’en ai pas parlé plus tôt…)
C’est bien simple : cet album est une petite merveille, tant pour son histoire que ses illustrations. Faisant écho à l’album La Grande Forêt paru précédemment, il met en scène trois personnages, le chien Killiok, Véronica et Pikkeli Mimou. Nul besoin d’avoir lu ce premier album pour comprendre l’intrigue de Pikkeli Mimou (mais pour ma part je vais le faire a posteriori tant j’ai aimé celui-ci). Celle-ci est une ode à la lenteur, au temps suspendu durant l’hiver, à la nature en pause et à la neige qui dépose un voile blanc sur les paysages. Chaque planche est une merveille de détails, de poésie et de douceur.
L’intrigue en elle-même fait la part belle à l’amitié, au temps partagé et à la simplicité. Killiok prépare des attentions pour son ami Pikkeli Mimou et entreprend une longue marche pour être à ses côtés pour son anniversaire. Des valeurs simples, justes et authentiques qui font du bien.
Bref, vous l’aurez compris, même si l’été frappe à notre porte, il serait dommage de ne pas noter ce titre pour mieux le déguster au chaud, une fois l’hiver revenu. Pour ma part, je le garde précieusement avec les autres lectures hivernales de Zelda pour mieux le ressortir une fois le moment venu et lui faire redécouvrir. Un très grand merci à L’École des Loisirs pour cet album somptueux.
J’avoue que pour une fois, je ne suis pas fan fan du dessin ! Comme quoi, il en faut pour tous les goûts 😉
Ah oui ? De mon côté je le trouve magnifique. Comme quoi hein… 😉
oh je fonds (oui c’était facile comme jeu de mots !! 🙂 !! bisous
Hihi facile mais je te comprends tellement ! 😉 Bisous