L’affaire Alaska Sanders, Joël Dicker
L’affaire Alaska Sanders est le dernier roman du genevois Joël Dicker. Il est paru en mars derniers aux Éditions Rosie & Wolfe, que l’auteur a lui-même créées.
Avril 1999. Le corps sans vie d’une jeune femme, Alaska Sanders, est retrouvé près d’un lac à Mount Pleasant, une ville paisible du New Hampshire. L’affaire est rapidement bouclée avec les aveux du coupable et la dénonciation de son complice.
Mais quand onze ans plus tard le sergent qui avait procédé à l’enquête reçoit une lettre anonyme, un doute l’assaille. Et s’il était passé à côté de quelque chose à l’époque ? Et si un innocent était en prison depuis onze ans et un criminel en liberté ? Aidé de son ami l’écrivain Marcus Goldman, le sergent Perry Gahalowood décide de déterrer l’affaire.
Vous le savez certainement mais depuis que j’ai dévoré La vérité sur l’affaire Harry Quebert il y a sept ans, j’ai toujours pris du plaisir à retrouver les intrigues de Joël Dicker. Après Le Livre des Baltimore, La disparition de Stéphanie Mailer et L’Énigme de la chambre 622, j’étais curieuse de me plonger dans cette nouvelle intrigue, même si la quatrième m’avait laissé un goût de déjà-vu.
Et là, quelle déception. Je me suis profondément ennuyée avec ce roman au rythme lent, ayant eu l’impression de lire et relire du réchauffé des romans précédents. Si La vérité sur l’affaire Harry Québert avait été une très bonne surprise, j’ai toujours eu l’impression que l’auteur surfait sur ce qui avait fait sa renommée en utilisant le même type de construction narrative, les mêmes ficelles, les mêmes personnages et le même style. Les analepses constantes de l’intrigue la transforment en un joyeux fouilli auquel il est fatigant de s’accrocher. Avec ce roman, il m’a tout simplement lassée. Je suis arrivée péniblement au bout de ses 600 pages avec un dénouement que j’avais vu venir assez rapidement – et pourtant, ça m’arrive très peu de deviner les chutes – et l’envie de passer à autre chose. Bref, je crois qu’entre Joël Dicker et moi, c’est fini.
J’avais adoré La vérité sur l’affaire Harry Québert, j’avais été moins séduite par Le livre des Baltimore et j’avais été déçue par La disparition de Stéphanie Mailer. Du coup je n’ai pas poursuivi, mais on m’a prêté celui-ci récemment, je tenterai peut-être, mais je n’étais déjà pas enthousiaste alors là…
Et bien écoute, beaucoup de gens ont été comme toi autour de moi, alors que de mon côté, j’avais conservé mon enthousiasme. Bon, là, clairement, il s’est éteint. Je serais très attentive aux critiques de son prochain livre, avant de succomber.
Oh, je vais suivre ton avis et ne pas m’y aventurer alors… Comme toi, j’aime beaucoup Dicker alors je n’ai pas envie de m’ennuyer… Dommage. J’espère que vous allez tous bien, bises de post-rentrée 😉
Franchement, je ne le conseille absolument pas… Et je ne suis pas prête de m’y aventurer de nouveau, à moins d’être certaine qu’il a fait un virage littéraire. Tout va bien de notre côté, j’espère que chez vous la rentrée s’est bien passée. Bisous !