Littérature de jeunesse

La saison des disparus, Matthieu Sylvander

La saison des disparus est un roman de Matthieu Sylvander paru en mai dernier à L’École des Loisirs.

Angleterre, 1878. Eleanor et Eliza Morwood ont enfin l’âge de participer à la Season, l’événement mondain de Londres. Toutes excitées, les deux sœurs, chaperonnées par leur tante, profitent de la capitale, entre bals et mondanités, dans le faste et le luxe. Mais d’inquiétantes disparitions d’enfants dans plusieurs villes d’Europe relatés dans les journaux alertent les jeunes filles et l’un de leurs nouveaux amis journaliste. Londres serait-elle la prochaine ville sur la liste ?

Les jeunes sœurs Eleanor et Eliza Morwood débarquent à Londres, pour prendre part à la Season. Entre bals et réceptions, palais et duchesses, cette saison mondaine est l’événement à ne pas rater. Chaperonnées par leur tante qui doit veiller sur elles, Eleanor et Eliza font la connaissance d’un journaliste français, d’un riche héritier au nom long comme un trombone à coulisse. Mais tout n’est pas que valse, jeux de cartes et petits gâteaux : à la même période, les journaux évoquent de mystérieuses disparitions d’enfants dans plusieurs villes d’Europe. Et si Londres était la prochaine sur la liste ?

Que voilà un livre étonnant ! Tout d’abord par son sujet – les mondanités londoniennes couplées à une enquête pour disparitions – mais aussi par son traitement. L’auteur nous entraîne dès les premières phrases dans cette intrigue historique portée par un duo d’héroïnes hautes en couleurs. Ces dernières, rapidement rejointes par des personnages masculins à la psychologie finement étudiée, ne détonnent pas dans le contexte historique et s’inscrivent parfaitement dans leur époque.

L’intrigue se centre rapidement sur les inquiétantes disparitions d’enfants et les personnages s’affranchissent peu à peu des conventions sociales pour mener l’enquête. Le dénouement, inattendu autant que fin, offre à l’ensemble une coloration intéressante.

L’auteur nous offre ici un roman rafraîchissant, entre Jane Austen et Sherlock Holmes, sur fond de contre-la-montre haletant. Je l’ai dévoré en deux jours, complètement sous le charme de la plume de Matthieu Sylvander et de ses personnages. Merci beaucoup à L’École des Loisirs pour cette chouette lecture.

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