From Hell, Alan Moore et Eddie Campbell
Les meurtres qui ensanglantèrent le quartier londonien de Whitechapel en 1888 sont un terreau sans fin d’inspiration littéraire et artistique. La preuve avec cet album, s’inspirant de la vie de celui que l’on surnommait Jack l’Eventreur.
L’histoire est bien connue mais débute dans cet album par des faits bien antérieurs. Un petit-fils de la famille royale s’étant acoquiné avec une prostituée, un enfant illégitime gêne la Reine Victoria. Celle-ci envoie son médecin personnel, William Gull, pour régler le problème. Mais très vite, celui-ci se laisse emporter par sa mission et dérape.
576 pages. Autant dire un album imposant. Et cet adjectif s’applique tout autant à cette couverture tout en contrastes : ce titre rouge évocateur contraste à merveille avec l’ambiance sombre du décor.
Malheureusement, cette lecture a été un rendez-vous complètement manqué. Je ne suis même pas allée au bout de ces 576 pages. Il est vrai que le trait d’Eddie Campbell ne m’attirait pas de prime abord, mais lancée dans ma découverte d’album en bichromie, je suis passée outre. Mais l’intrigue ne m’a pas du tout convaincue non plus.
Alan Moore amorce comme postulat de départ une des nombreuses théories sur l’identité du célèbre tueur en série, celle du médecin de la Reine. Soit. Mais son projet de revenir sur l’enfance de celui-ci puis sur son parcours scolaire et universitaire m’a lassée. Comme si je n’avais pas envie d’une énième justification sur la monstruosité de la nature humaine.
De plus, les phylactères sont très nombreux et trop longs et prennent le pas sur les illustrations, noyant celles-ci et les reléguant au rang d’élement secondaire. C’est donc une lecture longue que cet album, et que j’ai trouvée particulièrement pesante.
Quelqu’un a-t-il lu cette BD et apprécié ? Histoire d’en parler, de voir peut-être pourquoi je n’ai pas été séduite, ou peut-être tout simplement que je comprenne la visée globale de l’auteur, à côté de laquelle je suis passée, c’est évident.
Et voici ma treizième participation
à la BD du mercredi de Mango !
Et ma cinquième au Top BD des blogueurs de Yaneck
(note : 8/20) qui présente le Top BD du moi de mai aujourd’hui !
Je l’ai lue (2 fois) et appréciée (deux fois) mais j’ai peiné dans la lecture. En cause : le dessin de Campbell.
Il faut tout de même reconnaitre le talent d’Alan Moore (scénario de grande qualité) et la facilité avec laquelle le dessinateur a retranscrit l’architecture du vieux Londres
576 pages ? Waouh, un sacré pavé ! Je ne connaissais pas du tout cette BD donc je ne peux pas t’aider, désolée…
@Mo’ : Je suis rassurée de savoir que tu as peiné dans cette lecture. Pour ma part, je n’ai pas été charmée par le talent scénaristique d’Alan Moore (ou alors je n’ai pas été assez patiente pour le découvrir assez…) et les graphisme de Campbell m’ont laissée de marbre…
@MyaRosa : Merci quand même ! Oui, c’est une BD imposante !
je n’ai pas lu mais j’avais bien aimé le film…
Pas lu mais je pourrais peut-être apprécier. Il faut voir…
Bon, From Hell ne sera resté qu’un mois dans le top ^^
Tu as eu du courage de t’y attaquer dis donc !
Je n’ai jamais osé franchir le pas pour cet album, je ne sais pas, l’histoire me tente mais je n’arrive pas à accrocher aux dessins…
@ogressedeparis : Je ne sais pas s’ils ont un rapport… Dans tous les cas, il est toujours question de Jack l’Éventreur !
@Jérôme : J’aimerais pouvoir confronter mon avis à d’autres lecteurs pour cet album…
@Yaneck : Désolée… @Manu : Je l’avais sous la main, et un collègue d’art me l’a vivement conseillé, arguant que c’était une réussite totale. Moui… Et bien pas pour moi ! ;à
@Noukette : J’ai eu le même problème, et je n’ai même pas accroché avec l’intrigue développée…
Après 100 pages je voulais jeter l’album, mais j’ai fini par rentrer dedans et arrivé à la fin un seul constat s’imposait : chef-d’oeuvre !
Un album difficile d’accès, mais si vous avez beaucoup de courage: foncez !
Le dessin me rebute d’emblée ! Je comprends que tu n’aies pas accroché. Par contre, l’histoire pourrait m’intéresser même le principe de base peut paraitre -disons- un peu étrange. En tout cas, cela m’intrigue !
@Yvan : J’ai eu la même impression que toi après 100 pages, sauf que je n’ai pas persévéré… Je réessaierai peut-être plus tard…
@Sara : C’est vrai que le dessin est une sorte de frein… Dommage pour l’histoire que je n’ai pas réussi à accrocher.
Album imposant avec ce nombre de pages impressionnant et BD controversée aussi apparemment, entre le chef d’œuvre et le découragement. Je ne sais pas, ça m’intrigue. A priori la planche que tu montres me semble déjà difficile à lire! J’irai la feuilleter à la bibliothèque pour voir.
@Mango : Oui, les avis sont partagés… Je crois que les graphismes rebutent beaucoup, mais qu’une fois passé cet aspect, l’album révèle sa valeur. Encore faut-il passer outre… ce que je n’ai pas fait !
576 pages ??? Rien que ça, je passe mon tour … tellement pas le temps en ce moment
@kikine : C’est vrai qu’il faut avoir du temps devant soi…
Le style graphique sombre, acéré, brutal sied totalement à la noirceur de cette oeuvre hors du commun.
Mais, effectivement, il faut avoir le temps de s’immerger, et surmonter la « déception » du premier contact : j’ai eu d’abord du mal à me faire aux dessins, avant de m’y habituer puis finir par -enfin- percevoir cette symbiose.