Littérature anglaise

L’attente de l’aube, William Boyd

L'attente de l'aube, William BoydL’attente de l’aube est un roman de l’écrivain, scénariste et réalisateur britannique William Boyd paru en 2012 aux éditions du Seuil.

Vienne, 1913. Lysander Rief est un jeune acteur anglais de vingt-sept ans à la vie bien rangée. Fiancé à Blanche, une jeune comédienne, Lysander rencontre un pourtant problème sexuel qui l’amène à consulter un thérapeute viennois. Chez celui-ci, il croise le chemin de Hettie, une jeune femme fantasque dont il tombe éperdument amoureux. Mais Hettie entraîne bien vite Lysander sur une pente des plus dangereuses et le jeune acteur se voit rapidement entraîné dans la guerre qui débute en Europe et pour lequel il devient vite espion. Un traître se cache dans l’armée britannique. A charge de Lysander de découvrir son identité.

J’avais déjà eu ce problème avec L’ombre du vent de Zafon : avoir tellement entendu parler d’un roman que j’en attends beaucoup… Et que je suis déçue lors de ma lecture ! Tout est dit : j’ai entendu tant de bien sur ce roman, que j’étais très enthousiaste à l’idée de le découvrir. Mais la magie n’a pas opéré...
Pourtant, tous les ingrédients étaient réunis pour que j’apprécie ce roman : une intrigue rudement bien ficelée, dans lequel le suspense va crescendo, une narration qui change de focalisation et tient le lecteur en haleine, de l’humour, un contexte historique recherché dans lequel la guerre et la naissance de la psychanalyse servent de toiles de fond, un triangle amoureux et une passion destructrice, une plume des plus maîtrisées qui laisse transparaître le talent de raconteur d’histoires de William Boyd.  En bref, un roman excellent dans lequel, d’autres, ont pu plonger à corps perdu et suivre la piste du traître aux côtés des Lysander. Pour ma part, je me suis ennuyée… Je sais que je vais loin en disant ça mais j’exprime un ressenti réel et je m’interroge aujourd’hui encore sur sa raison. Je pense réellement que trop attendre d’un livre biaise son jugement et ces deux expériences – celle de Zafon et celle-ci – me laissent de marbre face à deux romans qui, s’ils avaient été découverts dans d’autres circonstances, m’auraient séduite au plus au point. Morale de l’histoire ? Essayer de ne pas être trop perméable aux échos que l’on peut avoir sur certains livres. Est-ce réellement possible ou faisable ? Grande question…
En bref, un roman qui possède de grandes qualités, qui a séduit énormément de lecteurs, mais à côté duquel, malheureusement, je suis passée.

Allez jeter un oeil à d’autres chroniques pour ne pas rester sur mon impression toute personnelle et bien mitigée : Adalana, Clara, Jostein, Le Bouquineur, Sandy, etc.

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Anonyme
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2024 années il y a

Je connais ce sentiment de déception lorsqu’on lit enfin un livre dont on a tellement entendu parler en bien… dommage que le rendez-vous soit manqué pour toi !

Anonyme
Anonyme
2024 années il y a

Oui, dommage… Mais c’est difficile de rester fermé aux critiques et de ne pas se faire une idée des livres avant de les avoir lus.

Anonyme
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2024 années il y a

Je connais ce sentiment de déception lorsqu’on lit enfin un livre dont on a tellement entendu parler en bien… dommage que le rendez-vous soit manqué pour toi !

Anonyme
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2024 années il y a

Oui, dommage… Mais c’est difficile de rester fermé aux critiques et de ne pas se faire une idée des livres avant de les avoir lus.

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